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Max Mosley juge le style de Jean Todt

L'ancien président de la FIA, Max Mosley, s'est exprimé à propos de son successeur, le Français Jean Todt, président depuis le 23 octobre 2009

L'ancien président de la FIA, Max Mosley, s'est exprimé à propos de son successeur, le Français Jean Todt, président depuis le 23 octobre 2009. Selon le Britannique, Todt doit affronter les écuries.

Lors de la présidence de Max Mosley, le président a été impliqué dans quelques affrontements avec les écuries, dont la guerre sur la restriction des coûts en 2009, qui a failli entrainer la création d'un nouveau championnat de la FOTA.

Le parcours actuel de Jean Todt a été beaucoup moins tumultueux, mais certains désaccords persistent entre la FIA et les écuries de Formule 1.

"Il a un style très différent. On ne peut pas vraiment dire si c'est efficace ou non" a déclaré Mosley à Sky Sports F1. "Ce n'est que son premier mandat. Je pense qu'il sera réélu. C'est en tout cas un travail très difficile, il travaille de 9 à 21 heures."

"S'il continue, on pourra voir plus clair. Il ne veut pas trop se confronter aux écuries pour le moment, il cherche le consensus. C'est une bonne chose, mais il faut parfois taper du poing sur la table."

"En 2003 les équipes n'étaient pas d'accord sur les coûts, j'ai simplement dit qu'on allait arrêter les moteurs et les voitures de qualif et mettre en place un parc fermé à 18 heures les samedis."

"Les écuries sont toutes devenues un peu folles, mais on a quand même fait cela et maintenant tout le monde est d'accord pour dire que c'est une bonne chose. Il faut se confronter aux équipes dans ce métier."

Max Mosley a également parlé de la FOTA, qui était une force majeure en 2009 et qui avait notamment débuté la mise en place d'un championnat parallèle à la Formule 1.

"La FOTA ne marchera jamais vraiment. Les écuries se battent entre-elles, c'est très difficile de les mettre ensemble pour décider de choses dans l'intérêt commun."

"C'est le rôle de la FIA. La FIA dicte aux écuries les règles, comme par exemple le RRA (Resources Restriction Agreement, NDLR), que je voulais mettre en place."

Mosley pense d'ailleurs que le RRA était parfaitement applicable et qu'il l'aurait été si un tabloïd britannique n'avait pas dévoilé sa vie privée, causant le scandale que chacun sait.
{
"C'était totalement faisable. Je souhaitais d'ailleurs dire à Ferrari "vous pouvez venir ou pas, mais les règles sont les règles", mais quand il y a eu le scandale les seules écuries qui me soutenaient était Williams et Ferrari."}

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