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Max Mosley : La vidéo scandale du président de la FIA

L’information people du moment sur internet est rarement en relation avec la formule 1 ; et pourtant le scandale Max Mosley aura rapidement fait le tour du web

L’information people du moment sur internet est rarement en relation avec la formule 1 ; et pourtant le scandale Max Mosley aura rapidement fait le tour du web. La vidéo est même mise à disposition sur des sites internet tel que youtube, dailymotion.

Les gros sites internet d’information généraliste affichent cela sur leur première page avec des titres très accrocheurs. Voici quelques résumés des articles publiés par les agences de presses :

Reuteur :
Max Mosley, le président de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), avocat de formation, prépare sa défense. Dans une lettre adressée aux dizaines de présidents des clubs affiliés à la FIA ainsi qu’aux différents membres du Sénat de la fédération, il a d’abord présenté ses excuses à la suite du scandale sexuel dont il est l’objet après l’apparition d’une vidéo sur la Toile le montrant dans une situation scabreuse avec des prostituées, en pleine mise en scène sadomasochiste aux relents nazis. Puis l’Anglais, après s’être exprimé pour la première fois sur cette affaire révélée par le quotidien populaire anglais News of the world, a décidé de passer à l’action : «Je vais consacrer un certain temps à ceux qui sont responsables de cette publication, mais j’ai surtout besoin de réparer les dommages causés à ma famille qui est la victime innocente de cette attaque personnelle délibérée et calculée.» Dans sa lettre, Mosley s’insurge de cette plongée dans ce qu’il considère comme des activités personnelles et privées, et réfute toute connotation nazie de l’orgie. Les extraits de la vidéo montrent pourtant Mosley en compagnie de cinq jeunes femmes, dont certaines apparaissent vêtues d’un uniforme rayé de prisonnier. Selon le Times, Mosley s’y exprime en allemand et joue le rôle d’un détenu et d’un gardien dans des simulacres d’interrogatoires de camps de la mort.

Privé de Grand Prix. La révélation des mœurs du président de la FIA a suscité de nombreuses protestations en Grande-Bretagne, où les associations juives se disent indignées et réclament la démission de Mosley de son poste à la tête de la plus grande fédération automobile du monde, laquelle est également responsable de l’organisation de toutes les compétitions internationales automobiles, à commencer par la Formule 1, la plus exposée dans les médias.

L’affaire tombe mal pour Max Mosley, alors que se profile à l’horizon l’élection à la présidence de la FIA, pour laquelle l’Anglais est candidat à un cinquième mandat. Mosley laisse d’ailleurs entendre, sans toutefois en avancer la preuve, que cette tentative de déstabilisation pourrait venir d’un possible prétendant. «D’après les informations qui m’ont été fournies par une source fiable proche de la police britannique et des services de sécurité, je découvre qu’une enquête secrète sur ma vie privée a été entreprise durant ces deux dernières semaines par un groupe spécialisé dans ce genre de choses, et pour des raisons et des clients encore inconnus.»

Malgré les multiples voix qui sont élevées, dont celle de l’ancien champion du monde Jody Scheckter, de confession juive, le président anglais n’a pas l’intention de démissionner, jugeant que cette affaire n’aura aucune incidence sur son implication à la tête de la Fédération.

Redoutable négociateur, passé maître dans l’art du lobbying, Mosley reste avant tout un avocat au sang froid, capable de poignarder de la main gauche celui qu’il est en train de saluer de la main droite. Jusqu’à la révélation de cette affaire, et malgré ses 67 ans, Max Mosley, ne désespérait pas de commencer une carrière politique au niveau européen. Ambition qui trouve sa source dans la carrière politique avortée de feu son père, Sir Oswald Mosley. Pour avoir été le créateur du parti fasciste britannique, Sir Oswald a en effet été emprisonné puis contraint à l’exil une fois libéré, se voyant ainsi interdire toute activité politique dans son pays. C’est à l’occasion de cet exil forcé que Max Mosley s’est familiarisé avec le français et l’allemand, deux langues qu’il parle couramment.

Comme son géniteur, Max Mosley va sans doute devoir remiser ses ambitions politiques pour rester dans le monde de la course automobile. Un univers que Mosley a découvert par le plus grand des hasards, à 21 ans. «Je suis allé voir une course sur le circuit de Silverstone. Le bruit, la vitesse, la beauté des voitures : j’étais pris.»

Ami de Bernie. A l’époque, le jeune Mosley entame des études de droit après avoir obtenu un diplôme de physique à Oxford. Il se rêve pourtant en pilote de course. Faisant fi de sa stricte éducation, Max décide d’économiser l’argent de plusieurs petits boulots pour s’offrir sa première voiture de course. S’il fréquente Jim Clark, Jackie Stewart et Graham Hill, les vedettes de l’époque, il est loin d’en avoir le talent. En revanche, Mosley se découvre des dispositions de négociateur et d’homme d’affaires. Après sa courte expérience de pilote, Mosley s’acoquine avec un certain Bernie Ecclestone, aujourd’hui le responsable commercial de la F1, lui apportant une aide précieuse lorsque fut créée l’association des constructeurs de F1 (Foca), laquelle va mener, à la fin des années quatre-vingt, une guerre sans merci contre la Fédération International du sport automobile (Fisa) alors dirigée par le Français Jean-Marie Balestre, décédé il y a quelques jours.

Au début des années quatre-vingt-dix, Mosley détrône Balestre. Depuis, l’Anglais n’a pas eu d’adversaire capable de l’inquiéter. Mais il ne fait pas de doute qu’il s’est fait quelques ennemis en route. C’est peut-être l’un d’eux qui est à l’origine de «l’enquête secrète» dont Mosley se dit la victime.

AutoPlus :
Max Mosley sort de son silence. Dans une lettre ouverte, il présente ses excuses à la Fédération Internationale de l'Automobile, suite aux récentes révélations sur sa vie "intime" (une vidéo qui fait scandale en Grande-Bretagne et qui a fait le tour du monde, depuis dimanche). Mais il considère, comme d'autres membres, que cette affaire ne remet pas en cause son travail. Il entend donc conserver son poste à la présidence de la FIA, et va contre-attaquer pour atteinte à la vie privée.

A quelques jours du Grand Prix de Bahreïn, le grand patron de la F1, Bernie Ecclestone, entend convaincre son ami de se tenir éloigné de cette troisième épreuve du championnat du monde. Il craint en effet "que l'intérêt de cette course soit occulté" par la récente affaire, et que sa venue au Moyen-Orient soit fort peu appréciée par la famille régnante.

Sport24 :

Mosley s’excuse mais ne démissionne pas

Dans une lettre ouverte à la FIA, Max Mosley a présenté ses excuses pour le scandale sexuel dans lequel il est impliqué mais estime que cela ne doit pas entraver sur sa fonction de président.

«Une source haut placée au sein de la police britannique et des services de sécurité m’a fait comprendre qu’un groupe de personnes a engagé une enquête clandestine sur ma vie privée depuis deux semaines (…) Maintenant que vous êtes au courant des investigations, je me sens vraiment confus si cela vous a embarrassé (…) J’ai reçu un grand nombre de messages de sympathie et de soutien de la part de la FIA et du monde automobile, m’encourageant à poursuivre mon rôle. Je vous en suis reconnaissant et j’ai l’intention de suivre ce conseil», explique Max Mosley, dans un document rapporté par le Daily Telegraph. Le tabloïd News of the World avait publié une vidéo et des photos le montrant dans une orgie sado-masochiste à connotation nazie. Le président de la FIA, dont la présence n’est pas souhaitée à Bahreïn, a démenti ce dernier point bien que les images soient incontestables.

AP :
Max Mosley s'accroche à ses fonctions de président de la FIA malgré son implication présumée dans un scandale sexuel

Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley, a indiqué mardi qu'il refusait de démissionner de ses fonctions malgré les rumeurs insistantes sur sa participation à une séance sado-masochiste inspirée de thèmes nazis.

Sans jamais démentir l'existence de cette soirée pour laquelle il avait pris soin d'engager cinq prostituées, le patron de la FIA a déclaré son intention de poursuivre pour diffamation le tabloïd britannique qui s'est fait l'écho ce week-end de ce jeu de rôle un peu particulier.

Dans une lettre adressée aux responsables de la fédération, Max Mosley justifie sa décision de s'accrocher à son poste de président en expliquant qu'il n'y a jamais eu de "connotation nazie" lors de cette soirée libertine.

"J'ai reçu un certain nombre de messages de compassion et de soutien (...) laissant entendre que ma vie privée n'avait rien à voir avec mes fonctions et que je devais donc les conserver", écrit-il, remerciant par ailleurs ses proches de le soutenir dans cet épisode embarrassant.

"L'article du 'News of the world' est une violation de ma vie privée injustifiée et j'ai la ferme intention de poursuivre le journal devant un tribunal britannique et devant d'autres juridictions", prévient par ailleurs le patron de la FIA.

D'après l'information de "une" du tabloïd dominical, les événements se seraient produits vendredi dans un appartement situé près de la maison londonienne de Max Mosley, fils du fondateur de l'Union fasciste britannique, Oswald Mosley, décédé en 1980.

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