Max Verstappen mécontent de l’adoption du Halo en 2018

"Sitôt que je l’ai eu sur la voiture, je ne l’ai pas aimé". Voilà qui résume le sentiment du pilote Red Bull au sujet du système de protection de la tête, imposé par la FIA pour la saison 2018.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, avec le Halo

Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, avec le Halo

XPB Images

Max Verstappen, Red Bull Racing RB12 avec le Halo
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, avec le Halo
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, avec le Halo
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, avec le Halo
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, avec le Halo

Max Verstappen fait partie des pilotes qui se sont montrés ouvertement critiques à l’égard de la décision prise par la FIA d’adopter obligatoirement le Halo dans les règles techniques de la saison F1 2018, en dépit du fait d’avoir reçu neuf votes des dix équipes contre une telle introduction.

"Je ne l’aime pas, mais bien entendu, au final, il faut respecter la décision de la FIA", regrette le Néerlandais. "Je pense que depuis l’introduction de la voiture de sécurité virtuelle, il y avait eu une réduction des risques de vitesse en course par conditions de drapeau jaune. Par ailleurs, les fixations de roue sont désormais encore plus robustes et on ne perd plus une roue si aisément. Et si des débris volent de part et d’autre de l’auto, ce n’est pas ça qui va vous protéger…"

Le désamour de nombreux fans pour la F1 au cours des dernières années avait été dû à des critères sensoriels tels que la laideur des ailerons avant et arrière, sur lesquels de gros travaux ont été faits pour la saison 2017, au point de réconcilier la plupart des fans avec l’allure des F1.

Quant aux moteurs V6 turbo hybrides, ayant remplacé les V8 atmosphériques, ils sont encore aujourd’hui lourdement questionnés en raison de leur sonorité édulcorée, aussi bien par les spectateurs que les protagonistes de la F1. À l’heure où les pneus se sont enfin élargis, les ailerons arrière ont été abaissés, et le look des autos est devenu plus agressif, l’arrivée du Halo sans consensus est un coup porté sous la ceinture pour beaucoup.

“Je ne comprends vraiment pas pourquoi nous en aurions besoin”, résume Verstappen, qui craint que cela puisse clairsemer l’enthousiasme récent des fans pour la discipline. "Je pense qu’aussitôt que j’ai eu ce truc sur la voiture, je ne l’ai pas aimé. L’excitation est déjà partie avant même de s’installer dans l’auto."

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