Mazepin s'est fait une frayeur volontaire en piste

Nikita Mazepin est passé tout près de l'accident samedi matin à Bahreïn, mais il admet avoir tutoyé volontairement la limite pour comprendre ce qui l'attend en course.

Nikita Mazepin, Haas VF-21

Nikita Mazepin, Haas VF-21

Mark Sutton / Motorsport Images

Au volant de la Haas VF-21 ce samedi matin à Bahreïn, où se déroule la deuxième journée d'essais hivernaux, Nikita Mazepin en a été quitte pour une belle chaleur. Alors que le Russe, qui débute en Formule 1 cette année, a bouclé 76 tours précieux – venus s'ajouter aux 70 de la veille –, il n'est pas passé loin de perdre le contrôle à la sortie du virage 3. Il suivait alors de très près l'Alfa Romeo d'Antonio Giovinazzi, dans le sillage de laquelle il a bien failli partir à la faute.

Lire aussi :

La manœuvre n'a pas échappé à l'œil des caméras, ni des observateurs, alors que Nikita Mazepin arrive en Formule 1 précédé d'une réputation de pilote agressif. Devant les micros, l'intéressé ne s'est pas défilé et a expliqué l'incident, indiquant qu'il cherchait alors à comprendre l'effet de la perte d'appui aérodynamique lorsque les monoplaces se suivent de trop près en piste.

"Tout le monde sait que les Formule 1 ont énormément d'appui aérodynamique, et qu'elles en perdent beaucoup lorsqu'elles se suivent", a-t-il rappelé. "Avec un temps de piste aussi limité, et beaucoup de voitures qui ont la probabilité de se retrouver devant moi au départ du Grand Prix à Bahreïn, je voulais comprendre la quantité d'appui que je perdrais. J'ai pu en faire l'expérience."

"Honnêtement, j'ai failli avoir un accident, car le coup de vent était énorme. C'était un peu inquiétant sur le moment, mais c'est bien d'essayer. Antonio était sur un relais avec moins de carburant, et il faisait des tours non consécutifs, tandis que j'étais sur une distance de course et que j'avais un rythme plus lent. Il m'a donc dépassé. Je voulais rester derrière et apprendre comment me débrouiller."

 

La perte d'appui des F1 lorsqu'elles roulent en peloton est un problème récurrent, encore plus depuis les changements réglementaires introduits en 2017. C'est justement ce que vise à corriger la future génération de monoplaces, attendue en 2022, avec davantage d'effet de sol. En attendant, le rookie Mazepin doit s'adapter et découvrir l'une des différences majeures constatées avec la Formule 2, où il évoluait ces deux dernières années.

"Actuellement je pense qu'il y a une très grosse différence, mais ce n'est pas une surprise pour moi", a-t-il souligné. "La F2 a beaucoup d'appui aérodynamique aussi. C'est une voiture plus lourde. Donc il y a des petits gains ici et là. Mais ce n'est pas quelque chose de nouveau pour moi, car les courses sont plus difficiles."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Toute l'équipe AlphaTauri a été vaccinée à Bahreïn
Article suivant Pourquoi Panis a pris le risque McLaren en 2000

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France