McLaren a trouvé la clé entre les simulations et la piste

Depuis trois courses, McLaren a réintégré les points de manière régulière. Après le passage à vide entre Bahreïn et l’Espagne, l’écurie de Woking semble sur la bonne voie pour progresser plus rapidement avec la MP4-29. En Autriche, c’est Kevin Magnussen qui a concrétisé les espoirs du team, tandis que Jenson Button a rencontré des problèmes tout au long du week-end.

Eric Boullier le reconnait, la septième place finale du pilote danois n’est pas un résultat à la hauteur des ambitions générales de McLaren. Mais le directeur de la compétition note les progrès clairement affichés. Le sixième temps de Magnussen lors des qualifications à Spielberg est là pour le rappeler.

« Evidemment c’est frustrant car ce n’est pas là que nous voulons faire la course, mais nous devons voir les points positifs », commente Boullier. « C’est encourageant de voir que le travail acharné paye. Nous avons amélioré notre performance sur un tour, et également notre rythme de course par rapport au reste du peloton. C’est de mieux en mieux mais nous sommes encore loin de là où nous voulons être. »

Le Français explique qu’un palier a certainement été franchi d’un point de vue aérodynamique. Toutes les évolutions ne sont pas encore concrétisées sur la voiture, mais le lien entre l’usine et la piste est bon, ce qui conforte le développement à venir.

« C’est un concept de flux d’air que nous devons développer et nous sommes seulement au tout début », rappelle Boullier. « La chose la plus importante pour nous est la corrélation [avec les simulations]. Tout ce que nous avons apporté était en corrélation avec tous les outils que nous avons à Woking. Pour moi, c’est la clé et maintenant nous pouvons avoir confiance [en ces outils] et pousser davantage. »