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McLaren cherche des investisseurs pour concurrencer Mercedes et Ferrari

Ron Dennis a déclaré que des changements majeurs dans l’organisation interne de McLaren étaient en cours, dans le but de concurrencer Mercedes et Ferrari en Formule 1.

La McLaren MP4-30 de Fernando Alonso, McLaren est dépassée par Sebastian Vettel, Ferrari

La McLaren MP4-30 de Fernando Alonso, McLaren est dépassée par Sebastian Vettel, Ferrari

XPB Images

Ron Dennis, McLaren Executive Chairman
Jenson Button, McLaren et Ron Dennis, Président Exécutif de McLaren
Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 et Kimi Raikkonen, Ferrari SF15-T sur la grille
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 et Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T au départ
Kimi Raikkonen, Ferrari SF15-T devant Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
La McLaren MP4-30 de Fernando Alonso, McLaren est dépassée par Sebastian Vettel, Ferrari
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 devant Jenson Button, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren MP4-30

De retour à la tête du McLaren Group depuis fin 2013, Ron Dennis travaille activement pour essayer de faire venir de nouveaux investisseurs chez McLaren afin de développer les activités de l’entreprise.

Ces activités diverses, qui vont des voitures routières jusqu’au domaine médical en passant par la finance ou encore la recherche, représentent aujourd’hui les deux tiers des affaires de McLaren, le tiers restant étant la Formule 1.

Les parts sont divisées comme suit : le fonds souverain bahreïni Mumtalakat détient 50% de McLaren, quand Mansour Ojjeh et Ron Dennis détiennent quant à eux 25% chacun. La piste d’investisseurs chinois a été évoquée pour venir augmenter le capital de la firme.

"Il y a toujours eu des mouvements de fonds dans l’histoire de McLaren, et il n’y a rien de particulièrement inhabituel concernant cela," a indiqué Dennis. "Notre objectif, en tant qu’actionnaires, est toujours de penser à la croissance."

"Le processus que nous traversons actuellement concerne la manière de pouvoir être plus grand, plus fort, pour construire l’organisation afin d’atteindre les ressources que les autres concurrents ont parce qu’il n’est pas facile de courir contre Mercedes et Ferrari."

Un modèle pas attractif

Le Britannique admet que l'économie de la discipline reine invite à la mise en place d'une base financière solide pour se permettre d'être en position de faire fonctionner une écurie indépendamment de ses retombées sportives ou économiques.

"Le business model [de la F1] n’est pas attractif sur le long terme, principalement parce que 110 équipes de F1 sont venues et parties depuis 1966, et nous ne voulons pas être l’une d’entre elles."

"La manière d’éviter cela est de bâtir une base plus large qui soutient une équipe de Formule 1, qui est une partie importante des affaires. Cela se reflète fortement quand nous ne gagnons pas, mais c’est une partie de notre marque et de nos affaires."

"Vous pouvez réussir la croissance de deux manières dans une entreprise privée : vous prenez l’argent que vous appelez profit et vous pouvez l’investir pour l’avenir."

"Ou, si vous voulez avancer plus vite que cela, vous devez avoir une approche complètement différente, et cela a accaparé mon esprit depuis quatre mois au moins, ce qui a été la principale raison pour laquelle vous ne m’avez pas vu sur les Grands Prix."

"Les choses complexes prennent du temps, mais quand nous y serons et si nous y arrivons, alors nous aurons fait ce pas de géant pour McLaren et je le partagerai avec vous."

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