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McLaren s'installe au conseil d'administration de la F1

McLaren a saisi l'opportunité de siéger au conseil d'administration de la Formule 1, ce qui offre à l'équipe la possibilité d'avoir davantage son mot à dire pour l'avenir de la discipline.

Zak Brown, directeur exécutif du McLaren Technology Group, Eric Boullier, directeur de la compétition de McLaren

Sam Bloxham / Motorsport Images

Greg Maffei, Liberty Media, Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group
Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group et Ross Brawn, directeur de la compétition du Formula One Group
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33
Ross Brawn, directeur de la compétition du Formula One Group, et Roberto Moreno
Zak Brown, Team principal de United Autosports
Zak Brown, directeur exécutif du McLaren Technology Group, Eric Boullier, directeur de la compétition de McLaren
Carlos Sainz, Zak Brown, directeur exécutif de McLaren
Zak Brown, directeur exécutif du McLaren Technology Group
Carlos Sainz, Zak Brown, directeur exécutif de McLaren
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33 et un commissaire avec un drapeau vert
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33
Eric Boullier, Zak Brown, McLaren

L'écurie de Woking rejoint Ferrari et Mercedes en tant qu'uniques concurrents représentés au conseil d'administration de la F1.

Un siège avait d'abord été proposé à McLaren par Bernie Ecclestone, comme partie intégrante des négociations des derniers Accords Concorde, mais l'équipe n'avait pas saisi l'opportunité jusqu'à présent.

L'écurie est représentée par son président exécutif, Shaikh Mohammed Bin Essa Al-Khalifa, reflétant l'influence de l'actionnaire le plus important de McLaren et du fonds souverain de Bahreïn, Mumtalakat Holding Company.

"McLaren a depuis longtemps le droit d'avoir un siège au conseil d'administration", explique à Motorsport.com Zak Brown, directeur exécutif de McLaren. "Je n'étais pas encore là, donc je ne sais pas pourquoi, historiquement, ils n'ont pas saisi cette opportunité."

"Mais en allant de l'avant, il y a beaucoup de changements qui arrivent pour l'avenir, et nous avons de nombreux avis. Nous pensons pouvoir aider à dessiner l'avenir, et nous voulions siéger à la table de manière à le faire. Nous avons donc saisi l'occasion." 

"Shaikh Mohammed est notre président exécutif, et mon patron, et c'est sans aucun doute la bonne personne pour tenir ce rôle. Il connaît les dessous de la F1."

"Comme tout conseil d'administration, leurs responsabilités concernent l'orientation stratégique, la gouvernance, les grandes décisions, et au final ce sont les gardiens de la F1."

Le conseil d'administration de Formula One Topco Limited – filiale britannique initialement basée à Jersey au nom de Delta Topco Limited – regroupe une diversité de personnes de l'ancienne et de la nouvelle génération du management.

Liberty Media est représenté par Ross Brawn et Chase Carey, ainsi que par son président américain Greg Maffei, le chef du service juridique Richard Baer, et le responsable du développement commercial Albert Rosenthaler.

Restent présents de l'ère Ecclestone : Donald McKenzie, dirigeant de CVC, Duncan Llowarch, directeur financier de la F1, Sacha Woodward-Hill, directeur du département légal, et Peter Brabeck-Letmathe, ancien président.

Du côté des écuries, Ferrari est représenté par son président Sergio Marchionne, et Mercedes par Bodo Uebber, directeur des finances et membre du conseil d'administration de Daimler.

Ce lundi, Mattei a donné un aperçu du fonctionnement du conseil d'administration F1 et de ses liens avec les autres parties prenantes de la discipline.

"Notre compagnie était basée à Jersey, donc il fallait littéralement tenir toutes les réunions du conseil d'administration à Jersey", explique-t-il. "Pas dans le New Jersey, à Jersey. Ce n'est pas l'endroit où il est le plus facile de se rendre pour tenir des réunions !"

"Certaines écuries sont membres du conseil, mais chez Liberty, nous avons ce qui s'appelle le 'I Director'. Autrement dit, notre vote est majoritaire."

"La réalité, c'est qu'il s'agit d'un modèle de gouvernance partagée. Il faut satisfaire les fans, il faut satisfaire les promoteurs, il faut satisfaire les diffuseurs. C'est ce qui fera gagner les actionnaires. Il y a un élément de gouvernance partagée à ces niveaux, qu'ils fassent partie du conseil ou non."

"Et la FIA, l'instance dirigeante, c'est une autre partie prenante à ne pas oublier. Il y a des interactions qui requièrent beaucoup de travail ici, il y a beaucoup à prendre en compte. C'est sûrement plus compliqué que la plupart des business, à cause de la nature compliquée de ce dont nous disposons."

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