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McLaren admet devoir progresser pour conserver Alonso

McLaren est "optimiste" quand au fait de pouvoir conserver Fernando Alonso même si l'écurie estime devoir convaincre son pilote qu'elle peut progresser.

Fernando Alonso, McLaren

Steven Tee / Motorsport Images

Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren, entre dans son cockpit
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL33, dans la voie des stands
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren, Stoffel Vandoorne, McLaren et Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso reviennent en marchant
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33

Depuis quatre saisons, le cœur de McLaren bat au rythme des états d'âme de son pilote phare dont les saillies n'ont eu de cesse, en 2015 et 2016, de fragiliser la structure et son partenaire moteur, Honda, déjà bien mal en point, à mesure que son omniprésente influence grandissait.

Et ce n'est déjà qu'au prix de concessions parfois étonnantes – comme celles de laisser son double Champion du monde se passer du GP de Monaco 2017 pour aller courir à Indianapolis ou disputer la Super Saison du WEC – et d'émoluments conséquents, ainsi que d'une promotion offensive de sa marque de vêtements et lunettes, que la star a accepté de rester au sein de la structure de Woking, pourtant moribonde.

Tout cela a donc joué, mais également le fait qu'aucune équipe de pointe n'a les moyens ou l'envie de faire venir Alonso, dont la capacité à souder autour d'un projet commun pose question au sein d'un paddock qu'il arpente depuis 17 ans.

Voyant donc la route du succès en F1 irrémédiablement bouchée, et la victoire aux 24 Heures du Mans désormais en poche, dont il retire visiblement un sentiment d'extrême satisfaction dont chacun jugera la pertinence ("Je place cette victoire à un niveau plus élevé que n'importe quelle autre victoire au Mans", a-t-il ainsi déclaré en prélude au GP de France), son rêve de Triple Couronne se matérialise de plus en plus et la tentation de partir en IndyCar à plein temps, pour préparer au mieux Indianapolis, apparaît plus importante encore.

Zak Brown, PDG de McLaren, et qui travaille activement à la mise en place d'une structure outre-Atlantique, explique, quand il lui est demandé si l'Espagnol sera en discipline reine l'année prochaine : "Fernando est très heureux dans le monde de McLaren."

"Il n'a pas encore pris de décision. Nous avons une très bonne relation avec lui, il est avec nous depuis assez longtemps et cela dépend au final de ce que nous faisons ou d'où nous le faisons et de la façon dont la voiture de Formule 1 se développe. Je suis optimiste quant au fait que Fernando va rester dans la famille, en Formule 1. Tant qu'il sent que l'on peut faire un pas en avant, je pense qu'il s'agit de quelque chose qu'il voudrait continuer de faire."

La Super Saison du WEC s'arrêtera au terme des 24 Heures du Mans 2019, ce qui signifie qu'Alonso aura déjà quelques courses à son programme même s'il n'est plus en F1. 

Mais avant de prendre une décision, il va falloir que McLaren convainque son pilote que ses difficultés aérodynamiques sont surmontées, après que la structure de Woking a indiqué ne pas être en capacité de le faire en soufflerie et alors que l'écurie a connu son pire résultat global en qualifications de la saison 2018 au Castellet.

Alonso affirmait pourtant après le Grand Prix de France que la situation de l'écurie était meilleure qu'elle n'y paraissait : "Tout le monde travaille d'arrache-pied. Tout va dans la bonne direction, les résultats ne montrent pas la sensation que nous avons. Nous devons améliorer cela."

"Nous étions neuvièmes du championnat constructeurs avec zéro point [après les sept premiers GP de 2017] et nous sommes dans une position bien différente cette année. Je sais que tout semble très pessimiste actuellement, mais la réalité n'est pas aussi pessimiste."

"Il est difficile de dire quelque chose de différent, je comprends, mais je pense que la raison est que nous sommes dans un environnement extrêmement concurrentiel. Les petites équipes ne sont plus petites désormais, Williams est l'une des plus grandes écuries dans l'Histoire et en ce moment ils semblent [avoir] une des voitures les plus lentes. Sauber est une [équipe] Ferrari C, Haas est très performante. C'est compréhensible qu'il ne soit pas facile de revenir ou de combler ces écarts d'une semaine à l'autre."

Dommage, donc, de n'avoir pas bénéficié du châssis 2017, souvent couvert de louanges par l'écurie et son pilote pour sa performance...

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