Le dilemme de McLaren vis-à-vis de l'évolution moteur Renault

McLaren fait face à un dilemme : installer l'évolution moteur de Renault rapidement ou attendre pour éviter autant que possible des pénalités plus tard dans la saison.

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL34

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL34

Mark Sutton / Motorsport Images

Renault a introduit un moteur plus puissant pour Daniel Ricciardo lors du Grand Prix de France, alors que Nico Hülkenberg n'en a pas bénéficié car le constructeur français voulait lui éviter une pénalité. McLaren avait comme option d'utiliser cette évolution en France mais a choisi de ne pas le faire, car Carlos Sainz a d'ores et déjà utilisé son quota de trois unités de puissance et l'équipe estimait qu'il était également mieux d'attendre pour Lando Norris. Cependant, avec l'Autriche qui se profile ce week-end, de la puissance supplémentaire ne serait pas de trop.

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McLaren doit donc peser le pour et le contre d'une situation plus complexe qu'il n'y paraît. Le directeur Andreas Seidl a ainsi expliqué : "C'est une chose sur laquelle nous travaillons encore pour l'instant. Il faut de nouveau que nous récoltions des données après la France et ensuite il faut définir notre plan. Et en particulier, ce que ça veut dire en termes de pénalités jusqu'à la fin de l'année avec les différents scénarios possibles."

La situation de Woking est compliquée par le fait que Sainz a déjà dû utiliser une unité de puissance supplémentaire en raison d'une défaillance du MGU-K lors du Grand Prix d'Australie. Cela veut dire que si McLaren choisissait de lui attribuer une Spec B, il écoperait d'une pénalité sur la grille.

"Dès que Carlos prendra l'évolution, nous aurons la pénalité, parce que c'est la quatrième. Il faut donc voir quand nous allons désormais le faire. Ça fait malheureusement partie du jeu. Mais c'est la même chose pour les autres autour de nous. Nous avons déjà vu des gens prendre des pénalités, donc il faut voir. Mais le moteur est une bonne avancée. Il est encourageant de voir que Renault apporte des évolutions."

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En France, McLaren estimait qu'adopter la nouvelle spécification aussi rapidement garantissait presque de devoir monter un autre moteur plus tard dans la saison. "Au final, de la manière dont sont faites les règles, il faut planifier la façon d'utiliser les moteurs au fil de la saison en termes de modes, de kilométrage et ainsi de suite pour éviter les pénalités", explique Seidl. "Nous avons le [nouveau] moteur fourni par Renault [...] mais encore une fois, le plan était qu'il valait mieux de ne pas l'utiliser pour le moment, simplement pour minimiser le nombre de pénalités dont nous pourrions écoper d'ici la fin de la saison."

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