McLaren et "l'espoir que ça fonctionne un jour" avec Honda
McLaren-Honda a engrangé 32 tours lors de la première séance d'essais libres à Melbourne, vendredi matin, et va poursuivre son travail pour accumuler un maximum de kilomètres ce week-end.
Photo de: XPB Images
Après des essais hivernaux particulièrement délicats, il est question de rattraper tant que possible le temps perdu, et surtout de fiabiliser l'ensemble avant de penser à la performance
Dans les rangs de l'écurie de Woking, on sait pertinemment que ce premier Grand Prix de la saison a peu de chances d'offrir une issue heureuse, à moins peut-être d'une course au scénario chaotique, avec de nombreux abandons. L'heure est au travail acharné pour voir la lumière au bout du tunnel le plus tôt possible, tandis que la pression mise sur Honda est extrêmement forte depuis quelques semaines.
"Optimiste, je ne pense pas qu’on pourra l’être aujourd’hui ni demain", prévient au micro de Canal+ Éric Boullier, directeur de la compétition de McLaren. "Mais l’objectif de ramener McLaren à sa place reste toujours le même. On a connu effectivement des essais [hivernaux] difficiles, on n’a pas pu faire de longs roulages. Mais on travaille maintenant avec Honda sur plusieurs solutions, plusieurs scénarios."
On sait que McLaren a sondé Mercedes pour l'éventualité d'une fourniture moteur client à l'avenir, mais une solution aussi radicale n'est pas encore envisagée à en croire le Français, qui insiste sur ce point : "On travaille avec Honda sur toutes les solutions possibles mais on n’envisage pas autre chose."
"Honda a pris des risques, car ils ont changé toute l'architecture, et ça ne marche pas aussi bien qu’espéré. J’espère que Honda va faire des gros progrès, ils peuvent le faire. Ils ont mis des gros moyens et il y a un espoir que ça fonctionne un jour. C’est sûr que l’on ne peut pas avoir une répétition de 2015."
Honda connaît la pression
Du côté de Honda, le discours reste tourné vers le travail à fournir. Le motoriste japonais est pleinement conscient de la pression qui pèse sur ses épaules mais veut l'affronter en dépit des problèmes encore très présents, à l'image de la monoplace de Fernando Alonso qui était sur ses tréteaux à l'entame des EL2.
"On n'a pas eu de gros problème [ce matin]. Stoffel [Vandoorne] a fait quelques vérifications. Pas de gros problèmes pour nous", assure à Canal+ Yusuke Hasegawa, directeur du programme F1 de Honda. "On essaie tout ce que l'on peut pour résoudre ces problèmes et on met en place des contre-mesures. Bien sûr, c’est très décevant. On espérait apporter un très bon moteur mais on va faire tout ce qu’on peut pour l’améliorer. La pression, c'est normal, pas seulement de la part de l’équipe ou de Fernando, il y a aussi les fans de Honda. Et moi-même, je me mets la pression."
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