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McLaren espère un gain de performance malgré les restrictions en 2021

Les restrictions liées au développement vont compliquer la tâche de McLaren pour son objectif de retour aux avant-postes, mais l'écurie de Woking a bon espoir de gagner du terrain en adoptant les moteurs Mercedes.

Lando Norris, McLaren MCL35

Lando Norris, McLaren MCL35

Zak Mauger / Motorsport Images

À partir de la saison 2021, c'est à nouveau Mercedes qui fournira ses unités de puissance à McLaren, les deux parties ayant entretenu un partenariat à succès de 1995 à 2014 avant que la légendaire écurie britannique ne se tourne brièvement vers Honda, puis Renault, sans grande réussite.

Or, la crise du coronavirus a poussé les acteurs du paddock à accélérer la réduction des coûts, notamment avec des châssis 2020 qui seront conservés en 2021. Les évolutions seront possibles mais fortement limitées ; chez McLaren, il faudra se contenter de changer les pièces liées à l'intégration du nouveau groupe propulseur, quand les autres écuries pourront effectuer quelques modifications optimisant les performances. Si bien que Renault ne compte pas cacher grand-chose à Daniel Ricciardo, futur pilote McLaren.

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Directeur de la structure de Woking, Andreas Seidl est bien conscient que son équipe n'est pas sortie gagnante de ces négociations mais demeure convaincu que le changement d'unité de puissance permettra un bond en avant.

"Lors des premières conversations que nous avons eues au début de la crise avec la FIA, Liberty et les autres équipes, se mettre d'accord sur la réglementation semblait être mission impossible", déclare Seidl. "Il fallait qu'il finisse par y avoir un compromis, sur lequel nous nous sommes mis d'accord. Et en fin de compte, tout le monde a dû faire des compromis pour que cela devienne réalité."

"Pour nous, c'est plus ou moins un compromis. Mais en fin de compte, c'est un compromis que je pouvais accepter et dont je suis satisfait. Nous pensons vraiment qu'en mettant l'unité de puissance Mercedes dans notre voiture, nous ferons un pas en avant en matière de performance globale, et j'en suis content."

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L'accord McLaren-Mercedes était censé débuter avec la nouvelle réglementation technique de 2021, mais celle-ci a été reportée à 2022, là encore en raison de la crise. Cependant, ce sera la troisième fois en six ans que l'écurie adopte un nouveau motoriste (après Honda en 2015 et Renault en 2018), et Seidl doute que cette transition représente un problème.

"Nous avons déjà une très bonne relation de travail avec Mercedes et nous échangeons en permanence", souligne l'Allemand. "Je suis convaincu qu'avec l'expérience dont nous disposons au sein de l'écurie, ayant régulièrement changé d'unité de puissance ces dernières années, nous pouvons faire du très bon travail malgré les restrictions auxquelles nous faisons face pour l'an prochain. La FIA s'assurera que nous ne touchions pas à trop d'endroits autour de l'unité de puissance et que nous nous concentrions vraiment sur la simple intégration à la monocoque actuelle."

Propos recueillis par Jonathan Noble  

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