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McLaren : Probable qu'Alonso reste si c'est une McLaren-Renault

Les McLaren-Honda ont livré une nouvelle prestation consternante à Monza, mais l'essentiel se déroule en coulisses pour l'écurie, qui négocie sa future motorisation au milieu d'un véritable jeu de dominos.

Fernando Alonso, McLaren

Steven Tee / Motorsport Images

Eric Boullier, directeur de la compétition McLaren, Zak Brown, directeur exécutif McLaren Technology Group
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Le motorhome McLaren
McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32, Romain Grosjean, Haas F1 Team Team VF-17
Jérôme Stoll, Directeur de Renault Sport F1, Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport F1 et Ross Brawn, directeur de la compétition du Formula One Group, dans le motorhome McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL32 bloque une roue au départ
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32 se prépare
Zak Brown, directeur exécutif du McLaren Technology Group
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Eric Boullier, directeur de la compétition de McLaren

Il n'y a pas eu de miracle pour McLaren en Italie. Sur un circuit où l'écurie britannique s'attendait à souffrir, Stoffel Vandoorne et Fernando Alonso ont fait tout leur possible, avant de rentrer dans le rang puis d'abandonner tous les deux suite à d'énièmes ennuis techniques.

"Ce n'est pas une bonne journée mais on s'y attendait", confirme le directeur exécutif, Zak Brown, au micro de Sky Sports. "En étant derrière, on savait qu'on ne remonterait pas, comme les Red Bull pouvaient le faire. Avec Stoffel on a eu un problème de MGU-K apparemment, et Fernando avait des soucis pour passer les vitesses donc on a décidé de ne pas terminer pour le préserver d'autres pénalités. Il parlait de la boîte, de Palmer et des pneus, je ne pense pas que c'était sa meilleure journée à Monza."

"On a plus d'un problème mais c'est en général la même chose, le MGU-K, le MGU-H, etc. Je pense qu'on comprend qu'il y a un manque de puissance à cause de la friction trop importante dans le moteur. Ce ne sont pas des problèmes différents à chaque fois, mais il y en a quelques-uns."

"Ça ne tiendra pas pour toujours..."

Voilà pour le volet sportif, avec un résultat vierge qui démontre l'absence de progrès conséquents de la part de Honda. Et c'est sans aucun doute partout sauf en piste que l'actualité de l'équipe de Woking reste la plus chaude. McLaren n'a pas encore pris sa décision quant à sa motorisation 2018, et les tractations se poursuivent. C'est ce qui a occupé le plus clair du temps des dirigeants de l'équipe, mais aussi de ceux de Honda et de Renault. 

"Je ne pense pas que l'on n'aura pas de moteur, et on ne le permettra pas", rassure d'abord Zak Brown. "On a été très proches de la FIA, de Chase Carey, et ils nous aident beaucoup. Tout le monde essaie de travailler. On doit être plus compétitif, et ce week-end montre qu'on ne fait pas de progrès significatifs. Combien de temps pouvez-vous attendre avant que tout le monde soit fâché ? Pour l'instant, ça tient, mais ça ne tiendra pas pour toujours."

Faire tomber le premier domino

C'est un véritable jeu de dominos auquel doit jouer McLaren, qui se retrouve dans une situation inconfortable pour l'avenir et avec un choix limité. Désormais, la décision à prendre est de continuer avec Honda une année de plus, ou de devenir client de Renault. Cependant, pour porter son choix sur Renault, McLaren doit prendre en compte de nombreux facteurs, parmi lesquels la volonté du constructeur français de ne pas motoriser quatre équipes, ou encore celle de l'ensemble de la F1 de ne pas voir Honda quitter la discipline.  

"On voudrait prendre la décision dans la semaine", précise Zak Brown. "Toutes les parties ne s'alignent pas encore pour l'instant. On veut que Honda reste en F1, que ce soit avec nous ou une autre équipe, et puis les motoristes ne peuvent pas prendre d'autre équipe pour le moment. Tout le monde essaie de travailler ensemble, et une fois que le premier domino tombera, on y verra plus clair."

Il faut ajouter à ce contexte le dossier Fernando Alonso, dont le contrat arrive à son terme, et pour qui l'avenir est directement lié aux performances du futur package. Tout reste ouvert pour l'Espagnol, même si Zak Brown ne cache pas qu'avoir un bloc Renault rendrait la décision plus simple…

"Si c'est une McLaren-Renault, je pense qu'il est très probable que Fernando reste. Je prends souvent le petit déjeuner avec lui, et il veut qu'on soit dans une situation compétitive, il veut rester en Formule 1. Je ne dirais pas non plus que si on continue avec Honda il ne resterait pas, c'est possible. Plus vous impliquez de parties, plus il y a de négociations entre tout le monde, une fois que le premier domino tombera il y en aura une vingtaine d'autres, et je pense que des pilotes sont impliqués. Il y a beaucoup de bonnes nouvelles chez McLaren, on a de nouveaux sponsors, tout le monde est heureux dans l'équipe, notre business en voitures de route va extrêmement bien. À part la performance de notre écurie de course, tout va bien pour McLaren."

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