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McLaren : Les débuts dans un établi, il y a 50 ans

Le défilé d’histoire n’en finit pas

Le défilé d’histoire n’en finit pas. Sous l’œil des journalistes venus découvrir la MP4-28 en ce jour de présentation d'avant-saison, Woking vibre au son de 50 ans d’histoire McLaren dans un défilé de sportives prestigieuses. L’heure au souvenir ; celui de Bruce McLaren, fondateur néo-zélandais de la marque emblématique.

C’est dans une véritable cabane, près de Wimbledon, dans le sud-ouest de Londres, qu’est née l’aventure McLaren. Loin, très loin de cet immaculé McLaren Technology Centre clinique, résultant de la vision maniaque de Ron Dennis où l’hommage lui est rendu.

La trajectoire est linéaire, mais diablement rapide : McLaren, remarqué en 1958 pour son coup de volant par l’Australien Jack Brabham, vient en Europe et s’illustre en piste. En moins de deux ans à compter du lancement de son projet d’équipe maison, il amène celle-ci sur la grille de départ du Grand Prix F1 de Monaco.



L’idée de départ de McLaren, installé en Grande-Bretagne, est de s’entourer de plus d’immigrés néo-zélandais pour agrandir son petit établi de New Malden. Howden Ganley, Wal Willmott et Tyler Alexander constituent la première « équipe » dans ce hangar. Trois hommes. Tous mécaniciens. Un quatrième larron, Eoin Young, occupe le poste de secrétaire/directeur. La frontière entre les tâches n’existe pas. Pas plus qu’elle n’existe pour Bruce McLaren, qui offrira lui-même le premier succès F1 de l’équipe, à Spa-Francorchamps en 1968. La performance parle pour elle-même : jusqu’au premier succès hongrois de Fernando Alonso avec Renault, McLaren était le plus jeune vainqueur de Grand Prix de l’Histoire. La dernière marque historique laissée dans les livres d’histoire est plus tragique ; en se tuant au volant de la nouvelle M8D Can-Am, le 2 juin 1970, McLaren fut le dernier pilote à trouver la mort sur le circuit de Goodwood. Il était âgé de 32 ans.

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