McLaren prend des airs de quatrième force

Au terme des essais libres vendredi soir, les pilotes McLaren relativisaient énormément leur présence dans le top 10, se montrant très prudents quant à la suite du week-end. Cette fois-ci, Carlos Sainz et Lando Norris peuvent afficher leur satisfaction, car tous deux ont terminé dans les points à Bakou. La MCL34 a confirmé ses bonnes dispositions sur cette piste urbaine, et permis d'amasser des points précieux, qui viennent propulser l'écurie de Woking au quatrième rang du championnat constructeurs. 

Pour Carlos Sainz, septième à l'arrivée, le sentiment positif est double puisque l'Espagnol ouvre son compteur avec sa nouvelle équipe, après trois premiers week-ends teintés de malchance. "Franchement, nous avons fait un très bon premier relais qui a donné le ton pour le reste de la course", se réjouit-il au micro de Sky Sports. "Je ne sais pas ce qu'a trouvé Pérez après ce Safety Car [virtuel], il allait deux secondes plus vite qu'avant. C'est incroyable."

"La voiture répond bien, elle est bonne en qualifications et encore meilleure en course", reprend-il. "Par conséquent, nous pouvons nous battre. Là, j'étais là où je voulais être : me battre face à Pérez et Lando. Mais nous restons à une seconde de ce que nous voulons. Au moins, nous étions en Q3 et avons placé les deux voitures dans les points pour la première fois depuis longtemps."

Car c'est un véritable résultat d'ensemble que signe McLaren en Azerbaïdjan, Lando Norris ayant pris la huitième place. Le Britannique a finalement perdu la main face à son coéquipier suite à un deuxième arrêt au stand tenté pendant le déploiement de la voiture de sécurité virtuelle, afin de chausser les pneus tendres.

"Je suis relativement satisfait", résume-t-il. "Cela aurait pu être légèrement mieux. Nous avons tenté quelque chose pendant la VSC, mais à part ça, il n'y a pas grand-chose de plus que nous aurions pu faire. Nous savions que nous allions être plus compétitifs ce week-end. L'écart reste grand avec Red Bull, Ferrari et Mercedes, nous ne pouvons pas penser à eux."

"De nos jours, c'est l'aéro qui compte. Il n'y a pas de problème avec la voiture, il faut juste plus d'appui. C'est notre objectif, c'est ce qu'ont les top teams par rapport à nous."