McLaren veut absolument régler ses problèmes dans les virages lents
McLaren affirme que régler la faiblesse de la MCL34 dans les virages lents est sa "grande priorité" à court terme.
Lando Norris, McLaren MCL34
Zak Mauger / Motorsport Images
Après plusieurs saisons compliquées, la MCL34 est la première monoplace de McLaren à donner satisfaction à l'écurie dans son travail pour retrouver un niveau de performance convenable. Malgré tout, si la solide quatrième place chez les constructeurs au soir du dixième Grand Prix de la saison est là aussi à ranger dans le positif, un domaine ressort dans ceux qu'il faut parfaire : celui de la performance dans les virages lents.
Et alors que s'approche à grands pas la manche du Hungaroring, qui sera la dernière avant la trêve estivale, cette caractéristique risque bien d'être problématique sur ce tracé sinueux et étroit. Aussi, Woking souhaite avancer le plus rapidement possible sur cette question afin de ne pas être en difficulté vis-à-vis de ses rivaux.
Le directeur de l'équipe, Andreas Seidl, a clairement indiqué que la structure produisait d'importants efforts pour progresser dans tous les domaines mais que ce déficit de vitesse dans les virages lents était la priorité. Interrogé par Motorsport.com sur l'importance de ce travail avant les deux prochains GP, l'Allemand a répondu : "Nous savons qu'il s'agit, disons, d'une de nos faiblesses. C'est quelque chose que nous continuons à régler avec les améliorations que nous apportons. Bien entendu, c'est la grande priorité en plus de, disons, l'augmentation globale de la performance dans tous les domaines."
Ainsi, même si Seidl estime que la MCL34 a montré un bon niveau de performance dans les virages à moyenne et haute vitesse, il juge qu'il faut progresser également dans ces compartiments pour combler l'écart avec les monoplaces qui sont devant. C'est pourquoi l'équipe est aussi encline à travailler sur la compréhension de la voiture et à expérimenter des choses sur le plan des réglages, afin de mieux cerner les forces et les faiblesses du châssis.
"C'est la compréhension naturelle de la voiture avec chaque séance d'essais libres, qualifications et course que vous faites ; déterminer les points faibles et donner des idées pour le développement à l'usine afin de corriger ces faiblesses. Mais cela se fait en parallèle du travail sur la performance globale. Le fait est que l'écart est toujours immense avec les avant-postes et ce n'est pas seulement dans un domaine spécifique qu'il nous faut progresser."
Interrogé au cours du Grand Prix de Grande-Bretagne sur les différences entre les monoplaces motorisées par Renault, Daniel Ricciardo avait répondu : "Je pense qu'en fait si nous prenions un peu de leur [avantage] à haute vitesse et qu'ils prenaient un peu du nôtre à basse vitesse, ça donnerait une voiture de course plutôt bonne. Nous sommes bons à basse vitesse. C'est excitant en vue de Budapest, mais il faut améliorer la haute vitesse."
Avec Jonathan Noble
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