Avis de vent contraire pour McLaren au Mugello

Rentrés dans le rang lors des qualifications du Grand Prix de Toscane, les pilotes McLaren déplorent la trop grande sensibilité au vent de leur monoplace.

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35

Andy Hone / Motorsport Images

Très en verve le week-end dernier à Monza, les McLaren apparaissent bien plus en retrait sur le Mugello. Lors des qualifications du Grand Prix de Toscane, samedi après-midi, Lando Norris a même été éliminé en Q2 tandis que son coéquipier Carlos Sainz n'a pu faire mieux que neuvième après son passage en Q3. Les deux pilotes restent bien placés pour marquer des points, mais le niveau de performance est en baisse au point que l'Espagnol parle d'une "mauvaise surprise". Il estime que la MCL35 demeure très dépendante du type de tracé sur lequel elle évolue, et au Mugello, les rafales de vent sont devenues l'ennemi public numéro un de l'écurie britannique.

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"Ce n'est pas la dernière fois que nous verrons ce genre de différences de performances entre les écuries d'un circuit à l'autre", avance Sainz. "Sur le papier, nous pensions que ce circuit serait bon pour nous. Avant le week-end, nous pensions que ces virages allaient nous convenir, mais le milieu de grille vous réserve toujours des surprises. Et c'est une mauvaise surprise. Mais nous sommes restés concentrés et nous avons réussi à beaucoup améliorer la voiture avant les qualifications. Nous devons donc aussi être satisfaits et fiers de ne pas avoir trop perdu la tête."

"C'est la même chose depuis mon arrivée chez McLaren en 2019 : notre voiture est très sensible au vent de dos dans les virages. Et elle est très bonne quand il y a du vent de face. Il y a deux aspects à ça. Quand on est dans l'aspiration, il y a beaucoup plus de vent de dos, il y en a dans chaque virage. C'est pourquoi dans des endroits comme Monza, nous essayions de ne pas aller dans l'aspiration de nos concurrents. Nous avons découvert que ça générait du vent arrière sur notre voiture et nous n'aimons pas la manière dont elle y réagit. C'est quelque chose que nous analysons, que nous tentons d'améliorer et de comprendre. Pourquoi ces effets apparaissent-ils et pourquoi en souffrons-nous davantage ? L'aspiration entraîne du vent arrière, et nous ne sommes pas bons avec le vent de dos, comme nous l'avons vu au Mugello dans beaucoup des virages du premier et du deuxième secteur."

Lando Norris, McLaren MCL35

La monoplace orange semble cumuler les mauvais points sur le tracé toscan, car Lando Norris estime également que l'asphalte du Mugello explique partiellement les difficultés rencontrées tout au long du week-end. "Il y a le vent et le tarmac", estime le Britannique. "Je pense qu'il y a ces deux facteurs. Principalement le vent, ce n'est pas l'un de nos points forts, c'est même une de nos faiblesses, et il y en a eu ces deux derniers jours. C'est probablement l'un des plus gros facteurs dans nos difficultés et dans nos erreurs."

La problématique de la sensibilité au vent est confirmée par Andreas Seidl. "C'est clairement quelque chose dont nous sommes conscients en ce qui concerne les faiblesses de notre voiture depuis l'an dernier, comme Carlos l'a dit", précise le directeur de McLaren. "Et c'est quelque chose sur quoi James [Key] et le département aéro redoublent d'efforts, tout simplement en essayant de réduire la sensibilité via des développements continus que nous apportons sur la monoplace."

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