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Megatron, Petronas, Acer... Et tant d'autres moteurs rebadgés!

En annonçant son accord pour 2016 qui lui permettra d’utiliser des moteurs Renault rebadgés avec le nom de son nouveau sponsor TAG Heuer, Red Bull a relancé une pratique qui compte de nombreux précédents en Formule 1. 

Jean Alesi

Photo de: Prost Grand Prix

Alain Prost
Niki Lauda
Niki Lauda
Gaston Mazzacane
Jos Verstappen
Tarso Marques
Jean Alesi
Jos Verstappen
Mark Webber

Le bloc Renault lui-même a connu plusieurs noms de baptême à la fin des années 90, lorsque le V10 RS9 avait fait "carrière" sur quatre saisons au total. Voir ci-dessous. 

Mais avant comme après, plusieurs motoristes ont vu leurs blocs être utilisés sous des noms différents de celui d’origine. Chaque rebranding a son histoire et ses raisons, et rares sont les cas parfaitement comparables. Il s’agissait également d’époques totalement différentes de l’ère actuelle. Voici néanmoins plusieurs exemples - dans une liste non exhaustive - de moteurs utilisés sous des noms différents en F1. 

TAG Porsche

Tel est le nom du bloc moteur utilisé exclusivement par McLaren de 1983 à 1987, avec pas moins de cinq titres mondiaux à la clé (trois chez les pilotes et deux chez les constructeurs). L’acronyme TAG avait été accolé au nom du motoriste allemand en contrepartie d’un investissement économique important. 

Megatron

Quand BMW se retira de la F1 après 1986, les blocs du constructeur allemand furent rachetés, renommés et préparés par Megatron, qui fournissait alors Arrows et Ligier pour la saison 1988. 

Petronas

De 1997 à 2005, avant son rachat par BMW, Sauber utilisa des moteurs Ferrari. Les blocs conçus et produits à Maranello étaient systématiquement rebadgés au nom de Petronas, grand pétrolier malaisien et partenaire majeur de l’écurie suisse tout au long de ces neuf saisons. 

Fondmetal et European

Pour la saison 2000, la petite Scuderia Minardi récupéra le V10 Ford Zetec R utilisé auparavant par l’écurie Stewart. Le bloc était rebadgé au nom de Fondmetal, entreprise fabricant des jantes pour le secteur automobile et appartenant à Gabriele Rumi, qui venait alors de racheter Minardi. 

Ce même bloc moteur fut conservé par l’équipe italienne l’année suivante, en 2001, portant alors le nom European qui était issu d’European Aviation, société appartenant à Paul Stoddart, nouvel acquéreur de Minardi. 

Acer

A la recherche d’un moteur pour que son écurie s’aligne sur la grille en 2001, Alain Prost finit par trouver une solution de justesse. Le Français parvint à convaincre Ferrari de lui fournir des moteurs qui allaient porter le nom de l’entreprise informatique Acer, qui s’acquittait des factures auprès de Maranello en échange de ce rebranding

Asiatech

La firme japonaise reprit les bases du bloc Peugeot qui avait symbolisé l’échec de l’écurie Prost à la fin des années 90. Le V10 français, dans une version revue et corrigée, fut ainsi renommé Asiatech pour une première spécification qui motorisa Arrows en 2001, puis une seconde pour Minardi en 2002. 

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