Mercedes a un titre mondial à assurer à Sotchi

Avec une avance de 169 points sur Ferrari avant le Grand Prix de Russie, le constructeur allemand n’aura besoin que de 3 points supplémentaires pour officialiser un deuxième sacre de rang. 

L’an passé, c’est déjà à l’occasion de cette épreuve que la firme à l’Etoile avait décroché le titre, à quelques Grands Prix du terme de la saison. Cette année, il en restera quatre après le rendez-vous de Sotchi. 

"Il y a encore de nombreux obstacles à surmonter cette saison et nous devons continuer à le faire avec toutes nos forces", explique Toto Wolff, directeur de l’équipe. "Nous retournons en Russie avec les bons souvenirs de la saison dernière, quand nous avions assuré le premier titre constructeurs de Mercedes avec un doublé. Répéter cette performance à Sotchi serait fantastique et c’est l’objectif absolu, mais nous ne nous faisons pas d’illusions en pensant que ce sera facile. Le travail n’est pas encore fait."

L’inconnue pneumatique de Sotchi

Si assurer le titre sonne déjà comme une évidence, Mercedes aborde toutefois le deuxième Grand Prix de Russie de l’Histoire avec une grande prudence. A Suzuka, les Flèches d’Argent ont retrouvé leur supériorité, mais les caractéristiques de l’asphalte neuf du circuit russe laissent craindre des difficultés aux hommes de Brackley. Le week-end inexplicable de Singapour reste encore très frais dans les esprits. 

"C’était un week-end compliqué la saison dernière, avec un nouveau circuit à apprendre et un nouveau tarmac qui avait mené à un comportement légèrement inhabituel des pneumatiques", se souvient Paddy Lowe, directeur technique de Mercedes. "Cette année nous allons vers des pneus plus tendres avec les composés tendres et supertendres ; un choix peut-être influencé par le relais de Nico [Rosberg] l’an dernier qui avait duré quasiment toute la course."