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Mercedes a un casse-tête à résoudre avec les hypertendres

Valtteri Bottas a souligné les difficultés rencontrées par Mercedes avec les pneus hypertendres à Monaco, tout comme la nécessité de comprendre comment mieux les faire fonctionner alors qu'ils seront à nouveau proposés pour le GP du Canada.

Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09, devant Esteban Ocon, Force India VJM11
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, devant Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, et Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09
Valtteri Bottas, Mercedes-AMG F1 W09
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, et Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H
Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1 W09
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09

En délicatesse à Monaco par rapport à Red Bull et Ferrari, Mercedes a notamment eu énormément de mal à exploiter les gommes hypertendres proposées pour la première fois par Pirelli. Une preuve supplémentaire de cette tendance récurrente dans les rangs de l'écurie Championne du monde, qui la voit peiner dans la compréhension et l'utilisation des pneus les plus tendres de la gamme.

Cette situation a d'ailleurs mené Mercedes à tenter un pari lors de la deuxième partie des qualifications samedi, en espérant voir Lewis Hamilton et Valtteri Bottas se qualifier en pneus ultratendres pour éviter d'avoir à chausser les hypertendres en course. Un pari manqué, puisque les deux hommes ont finalement dû recourir aux pneumatiques à flanc rose pour assurer leur passage en Q3, se voyant contraints de les chausser au départ de la course. 

Preuve supplémentaire de ce point faible, Lewis Hamilton a été le premier des leaders à passer au stand dimanche en course, se débarrassant des hypertendres après seulement 12 boucles. Valtteri Bottas a tenu cinq tours de plus mais déplore ce souci qui a posé de gros problèmes à son équipe tout au long du week-end.

"Franchement, je pense qu'avoir les hypertendres en course était une faiblesse pour nous", insiste-t-il. "Sans ça nous avons plutôt bien réussi à les faire fonctionner [les pneus]. Je pense qu'avec les ultratendres et les supertendres nous aurions pu travailler comme il se doit. Sincèrement, [les supertendres] ont été une surprise pour nous en course. Jeudi ça ne paraissait pas génial, ça allait. Mais [dimanche] c'était clairement le pneu à avoir."

"Les ultratendres et les hypertendres semblaient être très fragiles avec la surchauffe, mais on pouvait vraiment compter sur les supertendres et attaquer un peu plus avec. Au final, j'étais content d'avoir ces pneus, même si ça ne m'a pas vraiment aidé."

"Je pense que pour nous, le problème était la vitesse à laquelle se dégradaient les hypertendres. Selon moi, notre rythme en qualifications et le fait de ne pas nous battre pour la pole ne viennent pas des pneus mais de la nature de la voiture. Elle n'est pas assez rapide sur ce circuit. Nous espérons que ce sera différent dans deux semaines."

Une faiblesse à comprendre avant Montréal

Ce prochain rendez-vous est pris sur le Circuit Gilles Villeneuve au Canada, mais Mercedes n'en a peut-être pas terminé avec ses problèmes de pneus puisque les hypertendres seront à nouveau de la partie à Montréal, même si Brackley est la structure qui en apportera le moins.

"Il est certain que c'est un bon pneu pour les qualifications, mais pour la course, il est très difficile de le préserver et d'éviter une grosse dégradation et le graining", souligne Bottas. "Nous analyserons tout ce que nous pouvons car je pense que les autres équipes pourraient mieux exploiter les hypertendres que nous sur les longs relais, et c'est quelque chose sur quoi nous devons apprendre pour Montréal si nous ne pouvons pas nous qualifier avec un autre type de pneus en Q2."

En Principauté, la gestion des hypertendres a énormément varié entre les équipes, car si Mercedes a peiné à les faire durer, d'autres comme Pierre Gasly ont bouclé pas moins de 37 tours avec ces gommes en début de Grand Prix.

"La longueur de leur relais avec les hypertendres était impressionnante, ils faisaient quelque chose de mieux que nous avec ce pneu", admet le pilote finlandais. "La faiblesse pour nous ce week-end, c'était la performance sur les longs relais avec les hypertendres et le manque de rythme général de la voiture."

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