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Mercedes défend les clauses contractuelles critiquées par Renault

Directeur de l'écurie Mercedes, Toto Wolff a défendu les clauses contractuelles présentes dans les accords liant l'équipe à ses employés, récemment critiquées par Renault.

Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes AMG F1

Photo de: Sutton Motorsport Images

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1 lors de la conférence de presse
Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes AMG F1
Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes AMG F1, et le Dr Dieter Zetsche, PDG de Mercedes Benz
Dr. Dieter Zetsche, PDG de Daimler AG et Toto Wolff, directeur exécutif de Mercedes AMG F1
Toto Wolff, Susie Wolff
Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes AMG F1 et l'équipe fêtent la victoire

En octobre dernier, Cyril Abiteboul manifestait son mécontentement face aux longues périodes d'inactivité forcée imposées aux employés de Mercedes dans leur contrat en cas de départ. "Nous avons fait signer un cadre de Mercedes l'an dernier, 2017, et il ne va pas nous rejoindre avant 2019 à cause de la situation contractuelle", expliquait-il alors en exemple.

Toto Wolff, en revanche, défend cette approche et émet l'hypothèse qu'Abiteboul ait fait ce commentaire après que Renault ait échoué à recruter un membre du staff de la marque à l'étoile.

"Il s'agit simplement de rester unis au sein de notre organisation pour assurer la stabilité", déclare Wolff pour Motorsport.com. "Dans ce cas, il s'agissait d'un employé qui venait de signer un nouveau contrat et que Renault aurait aimé voir. Ce n'était pas possible dans ce cas, car nous ne pouvions pas le remplacer."

Le succès de l'équipe entière

Mercedes vient de remporter son quatrième titre mondial consécutif, aussi bien chez les pilotes que chez les constructeurs, malgré une nouvelle réorganisation de l'organigramme parmi les dirigeants de l'écurie : il y a un an, James Allison remplaçait Paddy Lowe au poste de directeur technique, ce dernier étant alors sur le départ à destination de Williams.

Ce n'est pas le seul changement au sommet de la structure de Brackley depuis le retour de la marque à l'étoile en tant que constructeur à part entière. Après tout, c'est Ross Brawn qui était initialement à la tête de ce projet, avant l'arrivée de Toto Wolff et de Niki Lauda en vue de la saison 2013. Quoi qu'il en soit, Wolff souligne le mérite des centaines d'employés de l'équipe.

"C'est l'envergure de l'équipe qui est responsable du succès", souligne l'Autrichien. "La durabilité a eu une grande influence sur le succès. L'équipe que nous avons établie a fait du bon travail. Paddy a d'excellentes qualités, mais recruter James Allison était la meilleure décision qui soit."

"Le succès d'une écurie de Formule 1 n'est pas le succès d'une seule personne, que ce soit moi, Niki [Lauda], Ross [Brawn] ou Norbert [Haug], mais celui du groupe de personnes qui travaillent ensemble. Nous devons créer les conditions nécessaires à leur succès."

Propos recueillis par Christian Nimmervoll

 

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