Mercedes explique sa coûteuse défaillance radio
Mercedes s'est retrouvé dans une situation délicate lors du Grand Prix de Hongrie, privée de radio et de télémétrie, ce qui a certainement handicapé l'équipe dans sa lutte face à la Scuderia Ferrari pour la victoire.
Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images
Le team anglo-allemand révèle que c'est un câble de fibre optique fissuré qui est à l'origine de ses maux, même s'il a bénéficié de l'aide de ses ingénieurs depuis ses deux usines britanniques – châssis à Brackley, moteur à Brixworth – pour surmonter cette situation. Valtteri Bottas et Lewis Hamilton ne sont toutefois pas parvenus à capitaliser sur les problèmes de direction rencontrés par Sebastian Vettel, échouant finalement à une dizaine de secondes de la victoire.
Lorsqu'il lui est demandé si l'écurie a compris ce qui s'était passé sur le muret des stands, le directeur d'équipe Toto Wolff répond : "C'était un problème local de hardware. Nous avons trouvé une fissure dans un câble de fibre optique, qui nous a rendus aveugles. Tout notre système de communication et de données est tombé en panne."
"Donc pas de communications radio, pas de données, pas de flux TV. Nous sommes parfois arrivés à le récupérer sans savoir comment. Cela nous a fortement pénalisés. Donc il y avait parfois des conversations que Lewis entendait et d'autres qu'il n'entendait pas. C'était difficile."
Wolff a fait l'éloge de ses hommes pour le travail accompli lors de la course, qui a permis aux deux pilotes de se maintenir longtemps dans la lutte pour la victoire.
"C'était un incroyable effort d'équipe", poursuit l'Autrichien. "Nous avons beaucoup de gens à Brackley et à Brixworth, qui étaient notre système de secours et qui nous ont envoyé un très grand nombre d'informations à la radio. Il y avait parfois six ou sept personnes différentes qui parlaient à James [Vowles, stratège Mercedes] et nous essayions de prendre les bonnes décisions. C'était vraiment un très bel effort d'équipe."
Une stratégie qui aurait pu être optimisée
L'impact sur la stratégie des pilotes Mercedes était toutefois inévitable. Par exemple, Lewis Hamilton est rentré au stand pour chausser les pneus tendres alors que ses gommes supertendres étaient encore performantes, ce qui l'a peut-être privé d'une stratégie similaire à celle de Max Verstappen, qui a retardé son arrêt et a conclu la course avec un très bon rythme.
"Nous aurions pu le faire quelques tours plus tôt", confirme Wolff au sujet de l'arrêt de Hamilton, "parce qu'il nous a dit qu'il aurait pu aller beaucoup plus vite. Il a même dit que son premier train de pneus était en bon état et que nous aurions pu tenter de le laisser en piste. Cela aurait pu changer énormément la course, car nous étions très proches des Ferrari à la fin. Mais on ne gagne pas des courses avec des 'si'."
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