Le manque de fiabilité chez Ferrari ne surprend pas Mercedes
Toto Wolff admet ne pas être totalement étonné par les ennuis récents rencontrés par la Scuderia : le prix à payer lorsque l'on repousse les limites pour trouver de la performance.
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Steve Etherington / Motorsport Images
La course au titre a vécu un tournant au cours de la tournée asiatique, où Mercedes et Lewis Hamilton ont fait le break en profitant essentiellement des ennuis de fiabilité de Ferrari. S'il y a un sacre au bout, le constructeur allemand aura en partie fait la décision dans le domaine de la fiabilité, ce qui ne chagrine pas pour autant ses dirigeants par rapport à un titre gagné uniquement en piste.
Aux yeux de Toto Wolff, fiabiliser une monoplace apporte autant de mérite que celui de l'avoir rendue rapide. "Dans ce sport, on ne fait pas de prisonniers", répète le directeur exécutif de Mercedes, comme il l'avait déjà fait après le Grand Prix de Malaisie. "Il s'agit d'avoir la voiture la plus rapide, le meilleur pilote, et les performances les plus solides. Nous avons été au rendez-vous : nous avons connu des moments difficiles pour chacun des pilotes par le passé, en matière de fiabilité."
"Quand on repousse les limites, on les atteint parfois. Le développement de Ferrari entre 2016 et 2017 a été exceptionnel. Je peux néanmoins comprendre ce que ça fait de vivre trois courses lors desquelles on perd beaucoup de points, et ce n'est pas agréable."
Si à Singapour les deux Ferrari ont été éliminées d'entrée suite à l'accrochage polémique du départ, la Scuderia a ensuite payé chèrement un manque de fiabilité de son unité de puissance, à Sepang comme à Suzuka. Des problèmes de fiabilité qui ont touché les deux pilotes, mais qui ont surtout relégué Sebastian Vettel à 59 points de Lewis Hamilton.
Toto Wolff ne s'en cache pas, ces ennuis ne sont pas forcément une surprise, tant Ferrari a dû travailler fort pour se hisser au niveau de Mercedes cette année, après trois saisons de domination sans partage de la firme à l'étoile.
"Il y a un dicton qui dit que pour finir premier, il faut d'abord finir", souligne l'Autrichien. "Mais ça fait toutefois partie de la courbe d'apprentissage de toute équipe. On est à la poursuite de la performance, et on essaie de rendre ça fiable. Ils ont certainement trouvé la performance, et maintenant il s'agit de rendre ça fiable."
"Je suis content que nous ayons réussi, et notre personnel en charge de la qualité, ainsi que les designers, ont fait un travail exceptionnel pour faire en sorte que nous soyons très fiables cette année. Ceci étant dit, il y a encore quatre courses à venir. On se tapera dans le dos qu'une fois le championnat gagné."
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