Mercedes gagne en Hongrie, sur un tracé "typiquement Red Bull ou Ferrari"

L’arrivée de Lewis Hamilton et Nico Rosberg sur les deux premières marches du podium en Hongrie ne représente "que" le troisième doublé Mercedes de la saison. Le team anglo-allemand a toutefois raflé un total de 10 victoires sur 11 possibles.

Même si son duo partait devant sur la grille de départ, Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, ne tenait rien pour acquis, conscient qu’il est de la tension existant entre ses pilotes, qui se battent âprement pour le championnat. Les deux hommes sont déjà entrés en contact à deux reprises en course cette saison, et Red Bull et Ferrari ont montré concéder un peu moins d’écart qu’à l’habitude sur un tracé sinueux favorable à un package moins évolué au niveau de l’unité de puissance.

"C'est un doublé important, car on n'avait pas gagné ici les deux dernières saisons", se satisfait Wolff. "C'est typiquement un circuit Red Bull ou Ferrari, donc rebondir comme ça, c'est super."

Mercedes a beau dominer de la tête et des épaules depuis plusieurs saisons, pas question de relâcher l’attention le moins du monde. Le team poursuit un important rythme de développement et d’introductions pour maintenir son avantage face à la concurrence, mais admet commencer à concentrer ses efforts sur les préparatifs de la saison 2017.

"L'esprit que l'on a dans l'organisation est qu'on pousse constamment les limites. Parfois, ça veut dire qu'on a des problèmes car les marges sont faibles. Aujourd'hui, c'était un très bon exemple de quand tout se passe bien. Ils ont bien géré le rythme au premier et au deuxième relais, juste pour analyser les pneus."

Il n’était pas question pour Mercedes de voir ses pilotes se harponner en course, mais les deux protagonistes ont tout de même offert un duel serré en course. Il leur fallait aussi prendre garde dans leur bataille à économiser les pneus pour éviter un retour de Daniel Ricciardo et Sebastian Vettel.

"Le départ est toujours difficile, mais on a eu une bonne discussion ce matin, et on a vu que l'intérieur avait l'avantage", poursuit Wolff. "C'est un circuit très difficile pour dépasser, personne ne pouvait se dépasser. Entre équipiers, ça aurait été très chaud, et on ne voulait rien risquer. Nous n'arrêtions pas de parler tout le week-end des pneus, il fallait les faire tenir."

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