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Mercedes ouvert à une révision de la répartition des revenus

Directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff s’est dit ouvert à une éventuelle révision du système de redistribution des revenus en F1, soulevée cette semaine par Bernie Ecclestone.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, Bernie Ecclestone, Toto Wolff, Président Exécutif de Mercedes AMG F1 et Jean Todt, Président de la FIA

Photo de: FIA

Paddy Lowe, Directeur Exécutif Mercedes AMG F1, Toto Wolff, Directeur Exécutif Mercedes AMG F1
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team
Toto Wolff, Paddy Lowe et Bernie Ecclestone
Maurizio Arrivabene, Team Principal Ferrari avec Toto Wolff, Directeur Exécutif de Mercedes AMG F1
Toto Wolff, directeur de Mercedes AMG F1
Bernie Ecclestone
Sebastian Vettel, Ferrari, avec Bernie Ecclestone sur la grille
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid, Max Verstappen, Red Bull Racing RB12
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team
Bernie Ecclestone
Sebastian Vettel, Ferrari, avec Bernie Ecclestone

Ce système permet actuellement à Ferrari de recevoir des paiements supplémentaires en raison de son statut d’équipe historique. Il octroie également des avantages annuels conséquents aux écuries Red Bull, Mercedes, McLaren et Williams, qui s’ajoutent aux revenus récoltés via leur classement au Championnat du monde. 

Trois facteurs déterminants

Alors que cette répartition déplaît de plus en plus fortement aux petites équipes, Bernie Ecclestone a évoqué la possibilité de le revoir pour le rendre plus équitable. Dans le paddock de Spielberg, le grand argentier de la F1 a rencontré Toto Wolff à ce sujet. 

"Nous avons eu une longue discussion sur des sujets variés, et l’un d’entre eux concernait la façon de redistribuer les revenus", a confirmé Wolff. "Je crois que c’est dans l’intérêt de tout le monde d’avoir de la stabilité sur le long terme, et nous avons discuté de différents modèles."

"Je crois que nous pouvons bâtir quelque chose avec plusieurs socles. Nous pouvons le construire avec un paiement de base, qui est important pour savoir combien on a, avec un paiement relié à la performance, et un à la performance historique. Je dirais que ces trois éléments représentent une bonne voie à suivre."

À condition, selon lui, de trouver le bon équilibre pour que chaque critère soit considéré à sa juste valeur. 

Toujours plus de revenus

Pour l’Autrichien, la clé reste avant toute chose que la Formule 1 puisse continuer à enregistrer des revenus en constante hausse.

"Le business de Bernie est rentable, et il est chaque année plus florissant", rappelle-t-il. "Les revenus que nous sommes capables de générer en dehors de la télévision, du sponsoring et des droits d’entrée augmentent chaque année. Je me souviens que, lorsque j’étais chez Williams en 2009, une cinquième place de l’équipe aurait rapporté 35 à 40 millions de dollars. Aujourd’hui, une cinquième place rapporterait probablement 30 à 40% de plus."

"Bernie fait grossir le business de manière très rentable. Et ça continue, parce que les contrats sont sur le long terme. Ils viennent juste de signer un nouveau contrat télévisuel, ils signent des contrats pluriannuels avec des circuits, et c’est donc plutôt visible que le business est solide actuellement."

Déjà une prime à la performance

Comme l’a révélé avant lui Bernie Ecclestone, Wolff insiste également sur le fait qu’une grande partie des revenus records enregistrés par Mercedes est due à ses performances sportives, avec une prime extrêmement forte négociée en cas de doublé au Championnat constructeurs, ce que le constructeur allemand a réalisé en 2014 et 2015. 

"Peut-être que le modèle Mercedes mis en place par Bernie en 2012 est une base de ce que ça pourrait être à l’avenir", ne manque pas de préciser Wolff. "Nous avons touché des bonus car nous avons été performants. Si vous gagnez ces titres, vous pouvez augmenter vos revenus. Nous avons signé pour ça, alors pour nous ça ne serait pas différent. Bernie pensait que nous ne gagnerions jamais deux saisons de suite, c’est ce que l’on appelle la théorie du cygne noir, et ça arrive encore."

Quant au statut à part de Ferrari, Wolff ne verrait pas d’inconvénient à ce qu’il soit maintenu, estimant qu’il est largement justifié par la présence historique de la Scuderia depuis le début de l’histoire de la Formule 1, ainsi que par ses résultats. 

"Je crois qu’il est très clair que Ferrari est l’équipe la plus emblématique en F1. Ils n’auront aucun problème à démontrer qu’ils ont un niveau de performance historique, et qu’ils ont une valeur incroyable pour la discipline. Alors je ne vois pas de problème avec ça."

Propos recueillis par Adam Cooper

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