Actualités

Mercedes compense en courbe la vitesse de pointe des Ferrari

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a reconnu une grande surprise de ne pas avoir vu ses voitures être dépassées en ligne droite par les Ferrari, et pense que c'est l'aisance de ses voitures dans les virages qui a permis cette défense.

Valtteri Bottas, Mercedes AMG W10, à la lutte avec Charles Leclerc, Ferrari SF90

Photo de: Jerry Andre / Motorsport Images

Le rythme des Ferrari avait impressionné à Bahreïn, et notamment dans les lignes droites, où l'avantage supposé des monoplaces italiennes se portait à une demi-seconde par tour. Une situation qui faisait craindre à Mercedes une domination de son rival en Chine, où la ligne droite du circuit de Shanghai semblait donner un avantage conséquent à la Scuderia.

"Oui, je pensais que leur avantage dans les lignes droites, spécialement durant les premiers tours, serait un danger pour nous. Et d'autant plus lorsque le DRS était actif", reconnaît Wolff. "Nous ne les avons pas vu s'approcher, donc je pense que notre sortie du virage 13 vers la ligne droite principale était très bonne. Nous étions capable de créer un petit écart à cet endroit, et ils n'ont jamais pu se rapprocher assez. Mais c'était une surprise."

Lire aussi :

Pour compenser le manque d'appui aérodynamique de sa SF90, Ferrari a augmenté la charge sur l'aileron arrière en cours de week-end, sacrifiant un peu de son avantage en vitesse de pointe. Malgré tout, Wolff assure avoir été impressionné par "une performance en ligne droite encore très solide".

"En course, ce n'était pas aussi fort qu'en qualifications, mais c'est encore impressionnant. Chaque équipe doit trouver le bon équilibre entre la puissance de la traînée et le niveau d'appui. On veut une voiture avec de la traînée, pour être rapide dans les virages, mais sans pour autant perdre du temps en ligne droite. Et parvenir à cet équilibre est très difficile."

Son homologue chez Ferrari, Mattia Binotto, juge de son côté que l'avantage de son équipe dans les lignes droites est loin d'être évident. Malgré un net avantage à Bahreïn, il rejoint l'avis de Charles Leclerc, qui expliquait également en Chine que Mercedes est "bien plus proche que ce qu'ils essaient de faire penser aux gens."

"Si vous regardez la vitesse des Mercedes ce week-end, je pense qu'ils étaient tout aussi forts", a déclaré Binotto à Shanghai. "Donc peut-être que nous devrions leur demander comment ils font pour être aussi bons ce week-end. Mais je ne pense pas qu'il y ait beaucoup [de différence] en ligne droite entre nous et les autres."

Ferrari devra résoudre la même équation à Bakou, où la ligne droite de 1,6 km jouera en sa faveur, mais où le reste du circuit est composé de virages serrés qui demanderont de l'appui. Face à cela, Binotto ne se veut pas aussi optimiste pour Ferrari que certains le laissent entendre : "Bakou est un circuit où on a une configuration aéro différente. Il n'y a pas que la ligne droite, il y a beaucoup de virages, c'est un circuit en ville et de fait, très difficile."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Red Bull n'a aucun objectif de victoires en 2019
Article suivant Racing Point utilisera bientôt la soufflerie Mercedes

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France