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Michael Schumacher et McLaren : un amour impossible

En 2005, la presse relayait l’information du transfert avorté de Michael Schumacher chez McLaren, cinq à six ans plus tôt

En 2005, la presse relayait l’information du transfert avorté de Michael Schumacher chez McLaren, cinq à six ans plus tôt. Pilote allemand, Schumacher suscitait l’envie, outre-rhin, d’une équipe 100% allemande.

McLaren était la structure idéale pour ce faire, non pas parce qu’elle était britannique mais pour son fournisseur moteur, Mercedes. Après des tâtonnements en 1993 avec Ford, puis 1994 avec Peugeot, McLaren avait donc jeté son dévolu sur Mercedes, qui fermera une page cette saison en faisant ses valises pour laisser la place à Honda.

Ferrari avait recruté Michael Schumacher en 1996. Il venait de décrocher deux titres consécutifs. Plusieurs années ont été nécessaires pour qu’en 2000, le Kaiser s’élance pour décrocher cinq titres consécutifs, détrônant ainsi le double-champion Mika Häkkinen (couronné en 1998 et 1999 avec McLaren).

Le contrat de Michael Schumacher chez Ferrari, s’il n’était pas renouvelé, devait s’arrêter fin 1999. Du côté de McLaren, David Coulthard côtoyait le Finlandais volant, et a toujours revêtu le costume de numéro 2. Une situation confortable pour McLaren, mais le prestige que suscite un duel au sommet vaut parfois les querelles internes.

Ron Dennis, alors à la tête de l’écurie, estime que l’accord aurait pu être signé, mais “la discussion a été longue : il a fallu du temps pour se séparer, analyser la situation pour les deux parties et ensuite décider si cette question [de proposer un volant à un pilote] allait être posée. On n’est simplement pas arrivé à ce stade. Ce n’était pas seulement ma décision : elle impliquait toutes les personnes qui devaient être présentes dans la discussion. Ce n’est pas une situation que je regarde en pensant avoir des regrets ou non”, avait-t-il tempéré.

Par ailleurs, lorsqu’un patron d’écurie souhaite dénicher l’un des meilleurs talents du sport, et que celui-ci est déjà engagé avec une écurie de pointe, il faut être en mesure de pouvoir assumer le coût d’un tel recrutement. Dennis n’était pas novice dans le domaine, lorsqu’il a dû négocier un accord avec Ayrton Senna.

Au final, la boucle qui ne semblait pas bouclée l’a été, lors du retour de l’Allemand à la compétition. Ross Brawn (qui était chez Ferrari à l’époque de la tentative de Dennis) a convaincu le septuple champion du monde de faire son retour en 2010, avec le dénouement que l’on sait : une fin de carrière en 2012.

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