Le clan Schumacher va devoir gérer l'impatience
Propulsé au volant d'une Ferrari à l'occasion de son premier test en Formule 1, Mick Schumacher a inévitablement renforcé l'attente et la pression autour de son début de carrière. Atteindre la F1 est un objectif qui lui semble promis, mais décider du bon timing est un tout autre challenge...
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
La tête sur les épaules au soir de son premier test en Formule 1, Mick Schumacher a insisté sur la nécessité d'être le mieux préparé possible avant de décrocher la chance, tôt ou tard, de courir en Grand Prix. Cette volonté de ne pas brûler les étapes est clairement partagée par Nicolas Todt, qui participe au management de la carrière du jeune pilote de 20 ans.
"Il n'y a pas besoin d'être pressé", répète le Français à Sky Sports. "Ce qui est important pour Mick, c'est d'atteindre un jour la Formule 1, espérons pas trop tard, et d'y être pour de nombreuses années. Son objectif n'est pas d'être dès que possible en Formule 1, mais de l'atteindre en y étant préparé, comme l'a fait Charles Leclerc."
"C'est une journée très émouvante", ajoute-t-il en revenant sur le roulage de mardi à Bahreïn. "La première fois qu'il est dans une F1, une voiture rouge, une Ferrari, ça signifie énormément de choses pour la famille et pour les fans de voir le nom de Schumacher sur une voiture rouge. Mon travail pour Mick, c'est de conseiller la famille et de les guider ou de leur donner des conseils. Comme Charles, il a intégré la Ferrari Academy, c'est formidable pour Mick de faire partie de la famille Ferrari. Il est déjà en Formule 2 et bénéficie d'un grand soutien."
La mise en garde d'Alonso
Autour du fils de Michael Schumacher, le défi le plus compliqué est certainement de savoir gérer les attentes, de les modérer quand il le faut, mais également de maîtriser l'impatience qui pourrait accentuer inutilement la pression. Mais si le clan du pilote allemand insiste sur le besoin d'une préparation idéale, d'autres savent rappeler qu'il faudra saisir l'opportunité quand elle se présentera, y compris si c'est plus tôt que prévu.
"C'est mieux d'y aller le plus tôt possible", prévient ainsi Fernando Alonso, toujours au micro de Sky Sports. "On ne sait jamais quand le train passera lorsque l'on est jeune en Formule 1. Il est en F2 cette année, toute la concentration est là-dessus j'imagine, pour faire un bon championnat. Si c'est le cas et que les équipes de F1 comptent sur votre talent, il faut prendre le train qui passe."
Sacré Champion de F3 Europe l'an passé, le jeune Schumacher doit désormais faire ses classes en F2, où il a débuté le week-end dernier. Pour un regard extérieur et lointain comme celui de Max Mosley, ancien président de la FIA, il n'y a toutefois aucune doute quant à ce que devrait réserver l'avenir.
"Il semble très prometteur en Formule 2, et évidemment il a un nom célèbre, ce qui est à la fois un avantage et un désavantage", explique-t-il à Omnisport. "C'est un avantage car il est immédiatement remarqué, mais d'un autre côté, s'il ne brille pas tout de suite, les gens peuvent être très négatifs. Mais vous savez, il n'y a aucune raison pour laquelle il ne devrait pas l'être [Champion]. Je crois que nous avons connu deux fils de Champions du monde qui l'ont été ensuite, Hill et Rosberg, donc il n'y a pas de raison de ne pas en avoir un troisième."
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