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Minardi : Haas qui confirme ses pilotes, "une défaite pour Ferrari"

Pour Giancarlo Minardi, ancien directeur d'écurie de Formule 1, l'annonce par Gene Haas de la conservation de ses deux pilotes actuels pour la saison 2018 est un échec du système Ferrari.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17, bataille avec, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-17
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-1
L'abbréviation GIO est ajoutée à la voiture d'Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-17
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-1
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team VF-17
Antonio Giovinazzi, Haas F1 Team

Les deux éléments ne semblent pas liés de prime abord mais sans l'évoquer, Minardi fait référence à la rumeur qui envoyait Antonio Giovinazzi, réserviste de la Scuderia, vers l'équipe américaine.

Après avoir récemment intégré l'académie des jeunes pilotes de Ferrari, l'Italien a disputé les deux premiers Grands Prix de la saison avec Sauber, en remplacement de Pascal Wehrlein, blessé, où il s'est montré plutôt prometteur malgré un week-end globalement difficile en Chine.

Même s'il a des doutes sur la réalité du maintien du duo de la saison 2017 chez Haas, il estime que ne pas avoir Giovinazzi dans une F1 américaine en 2018 serait un problème pour Maranello. "Si c’est le cas, il s’agirait d’une défaite pour Ferrari", peut-on lire sur son site Internet.

"J’ai toujours confiance dans le fait qu'il s'agit d'une décision prise seulement pour maintenir la paix au sein d’une équipe qui réussit très bien, dont le seul objectif est de glaner autant de points dans la seconde moitié de la saison."

"Si c’était autrement, il s’agirait d’une défaite pour le système Ferrari en entier, qui est dirigé vers les jeunes pilotes et le sport automobile italien."

Ferrari dispose avec Haas d'un partenariat poussé qui comprend notamment la fourniture des moteurs et d'un certain nombre de pièces autorisées par le règlement, mais aussi une assistance et une collaboration techniques étroites. Pour Minardi, le fait que le constructeur italien ne puisse potentiellement pas imposer sa volonté à ses clients est presque impossible à envisager.

"[Je suis] triste, désespéré et déçu. Avec la matérialisation de ce scénario, il serait évident que les pilotes Ferrari ne bénéficient d’aucune protection. Ferrari n’aurait aucun pouvoir de décision par rapport à ses clients. Je refuse d’envisager un tel scénario."

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