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Montezemolo - Alonso avait en tête qu'il ne gagnerait pas chez Ferrari

Aujourd’hui président de la compagnie aérienne Alitalia, Luca di Montezemolo parle avec beaucoup de liberté de la longue période qu’il a passée à la présidence de Ferrari, qu’il a quittée en fin d’année 2014. 

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Photo de: Ferrari Media Center

Felipe Massa, Luca di Montezemolo et Fernando Alonso
Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren Honda
Fernando Alonso, McLaren avec Bernie Ecclestone, sur la grille
Chris Dyer et Michael Schumacher
Sebastian Vettel, Ferrari

Avant d’être remplacé par Sergio Marchionne, qui allait lancer les grandes manœuvres de restructuration au sein de la Scuderia, Montezemolo avait largement pris sa part dans le recrutement de Sebastian Vettel pour 2015 afin de remplacer Fernando Alonso. Un choix qui tombait sous le sens à ses yeux, notamment pour insuffler une motivation nouvelle dans les rangs de l’équipe italienne. 

Toujours admiratif du talent d’Alonso, parti chez McLaren-Honda, Montezemolo considère néanmoins que l’Espagnol s’était peu à peu construit un état d’esprit néfaste pour l’ambiance collective de Maranello. 

"J’avais le sentiment que Fernando s’était mis dans la tête qu’il ne pourrait jamais gagner avec Ferrari, et que s’il était dans une Mercedes il pourrait gagner en pilotant d'une main, et c’était très démotivant pour tout le monde", confie Montezemolo à Motor Sport Magazine. 

Talent reconnu

L’Italien insiste cependant sur le sens de son propos, précisant que ce ne sont ni le talent ni les compétences du double Champion du monde qu’il mettait en doute. "Permettez-moi d’être clair : je crois qu’Alonso est probablement le meilleur pilote du monde, encore aujourd’hui - certainement le dimanche. Peut-être pas en qualifications, où je pense que Hamilton et Vettel sont peut-être plus rapides sur un tour, mais en course il est incroyable, c’est une machine. Toutefois, nous avions besoin de motivation et cela m’a fait réfléchir sur ce dont nous avions besoin pour l’avenir." 

Le flirt entre Ferrari et Vettel aura duré plusieurs mois, quelques années même, comme l’a lui-même raconté le principal intéressé après son arrivée à Maranello. Montezemolo lui, se souvient qu’un certain Michael Schumacher lui avait soufflé ce nom dès 2009. 

"Je me rappelle que lorsque j’essayais de convaincre Michael [Schumacher] de revenir avec nous après la blessure de Felipe [Massa] en 2009, il disait : "Le gars qu’il vous faut pour l’avenir, c’est Vettel"."

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