Montréal du point de vue pneumatique
-> A Montréal, la motricité et le freinage sont les deux points clés qui conditionnent les performances des pneumatiques
-> A Montréal, la motricité et le freinage sont les deux points clés qui conditionnent les performances des pneumatiques. Avec l’augmentation du couple et la diminution de l’appui pour cette saison, la piste sera cette fois encore plus difficile à maîtriser. Le risque ? Le patinage excessif qui détruit les pneus par surchauffe de la bande de roulement. Mais il y aura aussi les freinages trop tardifs qui provoquent des plats, même si la construction 2014 de ces pneus leur permet de mieux résister à cela que par le passé.
-> Au Canada, la plupart des F1 roulent avec un set-up à base de faibles appuis, pour favoriser les vitesses de pointes supérieures à 300 km/h. La contrepartie de ce choix, c’est la faible adhérence aérodynamique dans les virages et sa plus grande dépendance envers le grip mécanique du pneumatique, pour s’extraire du virage.
-> Le pneu Supersoft est un pneumatique à fort rendement qui possède comme caractéristique de bien fonctionner à faible température. Le soft possède une durée de vie plus longue et s’adapte mieux aux températures plus élevées et aux pistes plus exigeantes. Au Canada, la météo traditionnellement changeante provoque souvent des interruptions de course. Pour Pirelli, le souvenir le plus marquant restera l’édition 2011 qui fut aussi la course la plus longue de l’histoire de la Formule 1, à cause, précisément, de toutes ces interruptions.
-> Côté piste, le plus gros challenge pour Pirelli, c’est indiscutablement les conditions de piste très changeantes, à cause de qualités d’asphaltes différentes qui offrent différents niveaux de grip. La mission assignée à nos enveloppes sur cette piste, c’est donc d’aplanir au mieux ces différences pour que le niveau de grip soit aussi constant que possible.
-> Sebastian Vettel et sa Red Bull RB9 s’étaient imposés à Montréal en 2013 après sa pole position, grâce à une stratégie à deux arrêts (supersoft-medium-medium). Il s’était qualifié sur les intermédiaires, la piste étant mouillée aux essais qualificatifs. Pirelli a choisi le soft plutôt que le médium, avec le supersoft cette année. Rappelons que toutes les gammes sont un peu plus dures qu’en 2013.
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