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Monza 2000 – Des émotions uniques pour Rubens Barrichello

La ferveur des tifosi est toujours telle que l’immense majorité des pilotes F1 enfilant un jour ou l’autre la combinaison rouge sacralisée devient à tout jamais un membre du panthéon du sport automobile

La ferveur des tifosi est toujours telle que l’immense majorité des pilotes F1 enfilant un jour ou l’autre la combinaison rouge sacralisée devient à tout jamais un membre du panthéon du sport automobile. Arrivé en 2000 au sein de la Scuderia, Rubens Barrichello connut une longue et riche carrière avec Ferrari pendant les années Schumacher. Le Brésilien se souvient d’à quel point sa première communion avec les fans de Monza fut spéciale…

Comme il le décrit, aucun lieu n’est plus exigeant que Monza, où tant de personnes soutiennent le Cheval Cabré et ses représentants.

« La voiture était OK dès que j’ai quitté la voie des stands le vendredi matin ; je savais donc que je pouvais me battre pour la pole », témoigne-t-il pour F1 Racing.

A l’époque, les tests en cours de saison étaient encore légion, et Ferrari était de loin l’équipe roulant le plus en privé. Ferrari revenait ainsi tout juste d’essais très productifs, la semaine précédant le GP. A Monza, l’impact des tests s’est fait sentir. Barrichello passa ainsi à un cheveu de la pole position, ne concédant que 0.027s à son leader.

« J’étais seulement un poil plus lent que Michael [Schumacher], ce qui nous permit d’offrir une première ligne 100% Ferrari à Monza ; une course que j’avais attendue comme aucune autre » !

« Le dimanche fut un jour fantastique », poursuit Rubinho. « En Italie, un pilote Ferrari ne peut faire un mouvement sans qu’on vienne lui serrer la main ou lui taper dans le dos. J’étais donc déterminé à arriver sur le circuit une bonne heure avant le warm-up. J’avais besoin de passer du temps avec le team et moi-même. Les tribunes étaient combles et il y avait une énergie qui nous poussait. Je n’ai jamais rien vécu de la sorte. J’ai salué la foule à travers divers endroits du circuit pendant mon tour de formation et le geste me fut rendu avec force de drapeaux et bras s’agitant dans les airs ».

La Scuderia ne s’était pas concentrée sur les temps lors du warm-up, pensant avant tout à la course.

« Michael gagna la course malgré une pression constante de Mika Häkkinen. Ce fut une grande victoire pour Ferrari, une bonne récompense pour le travail fourni par le team les semaines avant la course ».

La course de Barrichello ne se déroula hélas pas aussi bien au départ. A l’intérieur en arrivant sur la seconde chicane pour passer Trulli, Barrichello se fit toucher par Frentzen de l’arrière. Le Brésilien manqua de peu d’emplafonner à son tour Häkkinen.
« J’étais dégoûté de ce qui était arrivé et je fus étonné d’entendre que Frentzen avait dit à la presse que j’avais ‘freiné tôt’ ».

En conférence d’après-course, Schumacher s’effondra en larmes en réalisant avoir égalé le nombre de victoires d’Ayrton Senna (41), ne laissant que Prost au panthéon devant lui. La course marqua également le décès d’un commissaire de piste, fatalement touché par des débris de l’accident du départ.

« Les mots peuvent difficilement exprimer mes sentiments mais je voudrais transmettre la compassion à tous ses proches », avait conclu un Barrichello toujours très pieux .

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