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Mosley - Même si la F1 est vendue, Ecclestone pourrait rester

Bernie Ecclestone

Bernie Ecclestone

XPB Images

Max Mosley, FIA Président
Lawrence Stroll et Bernie Ecclestone
Bernie Ecclestone
Lawrence Stroll et Bernie Ecclestone
Max Mosley, FIA Président
Donald Mackenzie, CVC Capital Partners avec Bernie Ecclestone,
Bernie Ecclestone

L'ancien Président de la FIA, Max Mosley, estime que Bernie Ecclestone pourrait demeurer à la tête de la Formule 1, même si le groupe CVC venait à vendre la discipline.

Dès mardi, Motorsport.com relatait la possibilité d'une offre conjointe liant la firme américaine RSE Ventures et le Qatar, intéressés par le rachat de 35% des parts détenues par CVC.

"Je pense qu'il est encore un peu tôt pour parler d'une éventuelle prise de contrôle," a déclaré Mosley ce mercredi dans une interview à la radio BBC. "Avant que cela n'arrive, ils y réfléchiront et cela prendra du temps. Beaucoup de choses dépendront aussi de l'état actuel de la discipline."

"Quoi qu'il arrive, je ne pense que le rôle de Bernie change de sitôt, à moins qu'il le veuille lui-même. Il reste l'homme qui a réussi à vendre la Formule 1 partout dans le monde... CVC avait certainement l'envie de remplacer un homme qui a aujourd'hui 84 ans, mais le fait est qu'il n'y a personne d'autre capable de travailler aussi bien que lui, c'est mon sentiment."

Interrogé sur la situation actuelle de Bernie Ecclestone, Mosley ajoute : "Je pense qu'il est assez incroyable, la plupart d'entre nous serons incapables de travailler comme il le fait à cet âge. Je lui ai demandé s'il ne se sentait pas fatigué, mais il m'a répondu que l'adrénaline l'en empêchait."

"C'est un homme très impliqué et passionné par ce qu'il fait, et il le fait très bien. L'âge n'a alors plus beaucoup d'importance."

Des erreurs stratégiques ont été commises

Mosley estime par ailleurs que les dépenses "sans limite" des grandes équipes continuent à représenter l'un des problèmes majeurs de la F1 à l'heure actuelle.

"Je pense qu'il y a eu quelques erreurs stratégiques, le plus gros souci étant que la F1 soit devenue si chère. Si vous autorisez les équipes à dépenser autant d'argent qu'elles le veulent, vous vous retrouvez avec deux ou trois teams qui injectent des sommes folles alors que d'autres ont beaucoup, beaucoup moins d'argent, et ne peuvent assumer la comparaison."

"La grille est alors composées de voitures très compétitives et d'autres qui le sont beaucoup moins, et cela interfère bien sûr avec le spectacle. Les petites équipes doivent pouvoir concurrencer les grandes, et il y a moyen d'y arriver."

"Si Bernie et la FIA se réunissent, ils peuvent passer outre les équipes. Voilà ce qu'il faudrait faire."

Limiter les coûts... pour les équipes indépendantes

Mosley avance à nouveau "son" idée : limiter les coûts des petites équipes mais leur offrir en contre-partie davantage de liberté sur le plan technique.

"La façon idéale de résoudre le problème est de laisser plus de liberté technique aux petites équipes à condition qu'elles évoluent sous un certain plafond financier. Elles pourraient par exemple créer un aileron avant mobile."

"Elles pourraient réaliser mille et une choses pour rendre les voitures plus compétitives et ainsi concurrencer les meilleurs avec des budgets réduits. Et si les grandes équipes se plaignaient alors, il suffirait de leur répondre qu'elles peuvent évoluer sous le même régime si elles le souhaitent!"

"Je suis persuadé que des solutions peuvent être trouvées, mais il faudrait pour cela que la structure actuellement en place soit revue."

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