Le moteur Renault blanchi dans l'accident de Verstappen

Parti à la faute en fin de la Q1 du Grand Prix de Bahreïn, Max Verstappen avait rejeté la faute sur un boost de 150 ch aussi soudain qu'inexplicable. Il se trouve que l'unité de puissance Renault n'y était pour rien.

La voiture accidentée de Max Verstappen, Red Bull Racing RB14

Photo de: Sutton Motorsport Images

Max Verstappen, Red Bull Racing RB14
Max Verstappen, Red Bull Racing sur une moto après son accident
La voiture accidentée de Max Verstappen, Red Bull Racing RB14
La voiture accidentée de Max Verstappen, Red Bull Racing RB14
Max Verstappen, Red Bull Racing
Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, sur la grille

À Sakhir, Max Verstappen était parti en tête-à-queue à la sortie du virage 2 et avait percuté le mur de pneus au volant de sa Red Bull RB14. Le Néerlandais s'était immédiatement plaint d'un surplus de 150 ch qui l'aurait pris à défaut, ce qui n'a pas manqué de faire hausser les sourcils à la concurrence... notamment lorsque celle-ci est également équipée de moteurs Renault !

"J'aimerais savoir d'où viennent ces 150 chevaux", a déclaré Nico Hülkenberg, pilote de l'écurie au losange. "Est-ce qu'il a un mode fête, lui aussi ? Je n'ai pas connu ça. Ça ne change pas d'un tour à l'autre. Disons-le ainsi, pour moi, c'est du chinois !"

Il était alors légitime de se demander s'il s'agissait d'un problème technique, lié à l'unité de puissance ou non. Directeur de Red Bull Racing, Christian Horner affirme cependant que Verstappen a simplement... appuyé sur l'accélérateur sans le vouloir.

"Ce n'était pas un accélérateur bloqué", déclare Horner pour Motorsport.com. "Je pense que quand il a escaladé le vibreur, son pied a bougé. C'était parfaitement évident. Le changement de rapport à cet endroit a toujours été un peu délicat, et je pense que c'est la combinaison de ces facteurs : l'attaque à fond, le fait de monter sur le vibreur, le mouvement du pied. Mettez tout ça ensemble, et voilà ce qui se passe. Il n'y a rien à en déduire."

Ces conclusions sont corroborées par l'enquête menée à Viry-Châtillon. "Le moteur a fait exactement ce que l'accélérateur demandait, c'était très clair", ajoute Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport F1, pour Motorsport.com. "C'est déterministe, la cause et la conséquence. Quand on appuie sur l'accélérateur, il se passe quelque chose pour le moteur. Le moteur a réagi exactement comme il était censé le faire."

Propos recueillis par Adam Cooper

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