Newey - La créativité réduite sur un package optimisé comme un tout
La Red Bull Racing TAG Heuer RB12 a été présentée dans sa forme officielle en piste ce lundi matin, sur le tracé de Barcelone, où se déroulent les tests d’avant-saison.
Red Bull Racing RB12
Red Bull Racing
Le package Red Bull de la saison 2016 dispose, assure le team, de nombreuses évolutions se basant sur les leçons apprises de la décevante saison 2015 du team de Milton Keynes.
Les tensions contractuelles ont affecté la conception
Bien entendu, le bureau de l’équipe de design n’a pas eu une tâche facile en préparant cette monoplace, et tout particulièrement l’intégration de l’unité de puissance au sein du châssis. La structure connue pour la qualité de son ouvrage sur l’aéro au fil des années n’a en effet réellement disposé d’un moteur que très tardivement, en dépit du fait que le team savait disposer d’un contrat Renault pour l’année 2016, qu’il souhait pourtant aliéner.
Le souhait des deux parties de se séparer ayant pris le pas sur la concentration à faire d’une dernière année de collaboration un exercice stable s’est fortement ressenti. Les troupes de Milton Keynes ont ainsi connu la difficulté de concevoir une auto sans disposer de tous les éléments cruciaux d’optimisation des performances, à la manière des petits teams moins dotés financièrement, qui doivent souvent naviguer à vue.
Newey en dit beaucoup...avec sobriété!
On notera par ailleurs avec intérêt qu’Adrian Newey, icone encore investie dans le département technique, profite des mots toujours très relayés de la présentation pour appuyer son point de vue sur le format F1 contemporain…
"On me demande souvent par quel domaine de l’auto je suis le plus satisfait, mais avec une réglementation stable dont nous disposons actuellement, il est difficile de trouver de nouveaux domaines dans lesquels faire des exploits", commente-il avec une pointe de frustration.
"De ce fait, ce sur quoi nous avons réellement tenté de nous concentrer sur cette voiture a été de rendre le package cohésif de part en part – les suspensions, la dynamique du châssis, l’aéro- de sorte que tout fonctionne de manière harmonieuse. Je pense que nous sommes parvenus à tirer des leçons de l’an dernier et toutes les indications provenant de nos simulations suggèrent que le châssis devrait être solide cette année".
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