Newey : Le changement de pneus nous a aidés en 2013
En 2013, Red Bull Racing a littéralement assommé la concurrence lors de la deuxième partie de la saison, en s'imposant sur les neuf dernières courses entre août et novembre
En 2013, Red Bull Racing a littéralement assommé la concurrence lors de la deuxième partie de la saison, en s'imposant sur les neuf dernières courses entre août et novembre. Une performance exceptionnelle qui a permis à Sebastian Vettel de conquérir un quatrième titre mondial consécutif et de s'imposer comme le patron indéboulonnable du plateau.
Avant cette domination, Red Bull Racing avait toutefois dû faire face à la concurrence avec Ferrari, Mercedes AMG et Lotus lors des dix premières courses de l'année. Indéniablement, la coïncidence avec la décision de Pirelli de changer ses pneus et de revenir à la structure de 2012 n'est pas anodine. Ce que reconnait en partie Adrian Newey.
"Il n'y avait aucune garantie que nous allions avoir une bonne voiture cette année [en 2013]. C'était la cinquième saison avec cette réglementation", rappelle le directeur technique de l'équipe autrichienne. "Je pense que nous avons vu au début de la saison que c'était très serré. Ferrari a débuté très fort et Mercedes est arrivée très forte, et nous pensions au mois d'août que cela allait être vraiment difficile. Ensuite, je pense que nous avons fait quelques petites améliorations sur la voiture. Pirelli est aussi revenu aux pneus de 2012 qui ont semblé mieux convenir et soudainement tout était entre nos mains."
"Le changement de pneus nous a certainement aidés, probablement plus que certains de nos concurrents. Notre avantage de performance avait tendance à se faire dans les virages à haute vitesse et au freinage en bout de ligne droite, quand vous mettez une pression maximale sur les pneus."
Ce changement des pneus en cours de saison était la conséquence des problèmes de sécurité posés par leur dégradation rapide, notamment après l'épisode marquants de Silverstone. Toutefois, Newey réfute l'idée selon laquelle des équipes ont été désavantagées par ce choix. Le Britannique, sans les nommer, fait allusion à Lotus et Force India, qui prétendaient avoir conçu une voiture idéalement faite pour les pneus Pirelli 2013.
"Évidemment il y a eu beaucoup de politique avec quelques équipes qui ont fait du lobbying pour garder les pneus 2013, se basant sur le fait qu'elles avaient été extrêmement intelligentes en concevant leurs voitures autour de ces pneus", se souvient Newey. "Nous jouons tous le jeu, mais nous savons aussi que c'est complètement stupide car aucun de nous ne savait comment ces pneus allaient se comporter. Nous avions fait une séance d'essais rapide au Brésil [en 2012] avec une piste à 50° et c'est tout. Certaines équipes ont eu de la chance, d'autres pas. Malheureusement nous faisions partie de celles-ci [au début de la saison]."
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