Newey : Verstappen pilote "presque inconsciemment" sa F1

Pointant sa capacité à piloter "presque inconsciemment" ses F1, Adrian Newey classe Max Verstappen parmi les "vrais grands pilotes" de la discipline.

Max Verstappen, Red Bull Racing, fête sa victoire avec Adrian Newey, Red Bull Racing

Max Verstappen a remporté son troisième titre mondial au terme de la saison 2023, parachevant une année record où le Néerlandais n'aura jamais vraiment été menacé. Avec 19 succès en 22 Grands Prix, il a renforcé sa place de plus en plus importante dans l'Histoire de la F1, et l'hégémonie Red Bull semble bien partie pour se poursuivre au vu de l'avance de l'écurie l'an passé et de la stabilité réglementaire.

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Pour autant, il reste à voir si le verdict de la piste ira bien en ce sens et si Verstappen parviendra à entrer dans le club des pilotes ayant au moins cinq titres (Juan Manuel Fangio, Michael Schumacher et Lewis Hamilton, à ce jour) avant la nouvelle ère réglementaire qui entrera en vigueur en 2026. Pour Adrian Newey, à la tête du département technique de Red Bull, il est clair que son pilote dispose de toutes les armes pour s'inscrire dans les traces de ces légendes.

Dans un entretien exclusif pour Motorsport.com, le technicien lui-même légendaire, puisqu'ayant dirigé la conception de voitures permettant de remporter, au total, 25 titres mondiaux (13 pilotes et 12 constructeurs), a d'abord expliqué qu'il était "très difficile" pour lui de classer les champions "car ce sont des ères différentes, des voitures différentes, etc.", avant de déclarer : "Avec Max, comme avec tous les vrais grands pilotes, vous avez l'impression qu'il peut presque piloter inconsciemment la voiture."

Max Verstappen pilote

Max Verstappen pilote "presque inconsciemment" sa F1, selon Adrian Newey.

"Et cela lui laisse toute la 'puissance de traitement' nécessaire pour réfléchir à ce que fait la voiture. [Cela veut dire] la façon de modifier son pilotage pour convenir à la voiture, la façon de changer les réglages via les outils électriques au volant pour l'aider dans ce qu'il essaie d'accomplir à tel stade de la course et pour telle dégradation des pneus, et ainsi de suite."

"En gros, il s'agit de lire une course d'un bout à l'autre. Et je pense que c'est quelque chose qu'il avait déjà lorsqu'il est arrivé en Formule 1, mais qu'il a peut-être désormais réussi à développer à un très haut niveau. Ainsi, cette capacité à piloter la voiture extrêmement vite, tout en disposant d'une réserve constante, c'est quelque chose dont Max est très clairement doté, et je dirais que tous les grands pilotes avec lesquels j'ai travaillé étaient dans le même cas."

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Pour autant, Verstappen est-il un pilote avec lequel il est facile de travailler ? "Oui, il est très facile de travailler avec lui. Il est exigeant, bien sûr, absolument. Mais ses retours sont bons, il ne complique pas les choses outre-mesure. Il sait comment exprimer ce qu'il veut d'une voiture. Et ensuite, avec GP [Gianpiero Lambiase], son ingénieur de course, il a confiance dans le fait qu'il va lui proposer des solutions. Ce n'est pas toujours le cas ; Singapour [2023, la seule course non remportée par Red Bull] en est l'exemple ! Mais nous avons fait de notre mieux."

Avec Alex Kalinauckas

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