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Hülkenberg : "Mon avenir ne dépend plus de moi"

L'avenir de Nico Hülkenberg s'assombrit un peu plus pour la saison 2020 de Formule 1, le second baquet Haas lui ayant échappé.

Nico Hulkenberg, Renault F1 Team

Nico Hulkenberg, Renault F1 Team

Simon Galloway / Motorsport Images

Présent en Formule 1 depuis 2010, Nico Hülkenberg voit sa carrière menacée. Le pilote Renault a été écarté par le Losange au profit d'Esteban Ocon, après avoir été son fer de lance pendant trois ans ; sa meilleure chance de rester sur la grille était le volant de Romain Grosjean chez Haas, mais l'écurie américaine a finalement décidé de prolonger l'aventure avec le Français.

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"Je le sentais venir", commente un Hülkenberg laconique. "Haas était assurément une option, nous étions en discussions, ce n'est vraiment pas un secret. Nous n'avons simplement pas concrétisé cette fois, nous n'avons pas pu trouver d'accord."

Alfa Romeo, Williams, voire Red Bull ?

Les baquets libres se raréfient sur la grille de départ 2020 ; Hülkenberg conserve néanmoins des chances de rester en Formule 1 en faisant son retour dans un ancienne écurie, par exemple Alfa Romeo, pour qui il a couru lorsqu'elle était baptisée Sauber, en 2013. L'avenir d'Antonio Giovinazzi s'écrit en effet en pointillés, l'Italien étant dominé par son expérimenté coéquipier Kimi Räikkönen, qui a déjà un contrat pour la saison prochaine.

"Je pense que vous voyez et comprenez vous-même quels baquets sont disponibles ou non", poursuit Hülkenberg, interrogé au sujet d'Alfa Romeo. "Je pense que c'est relativement évident. Là, c'est globalement hors de mon contrôle, ça ne dépend plus de moi. Le plus important est donc de piloter et d'être performant. Il nous faut juste un peu plus de temps. Je pense qu'il reste des possibilités et des opportunités réalistes, mais dans ce monde, on n'est jamais vraiment sûr."

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C38, devant Nico Hulkenberg, Renault R.S. 19

Celui qui a débuté en Formule 1 avec l'écurie Williams pourrait également faire son retour à Grove, Robert Kubica ayant annoncé son départ ce jeudi, mais cela paraît peu probable, pour deux raisons : d'une part, le fortuné Nicholas Latifi est favori pour rejoindre George Russell – seul un énorme coup de théâtre en F2 le priverait des points de Super Licence nécessaires ; d'autre part, à 32 ans, Hülkenberg n'est pas forcément enclin à se retrouver en fond de grille.

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"Peut-être que oui, peut-être que non", indique-t-il quant à l'intérêt qu'il pourrait vouer à Williams. "Je n'en suis pas sûr, à ce stade. Autant j'ai envie de rester en F1, autant il faut que ça ait du sens. Il faut que ce soit sensé, il faut que ce soit le bon deal. Je ne suis pas désespéré au point de rester en F1 en acceptant n'importe quoi. Je ne méprise ni ne manque de respect à Williams ; même avec Haas, c'est le plus important pour moi."

Un poste est également libre aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull, bien que la marque au taureau compte puiser l'heureux élu dans ses rangs – Pierre Gasly, Daniil Kvyat ou Alexander Albon, donc. Hülkenberg lui-même ne juge pas cette option réaliste pour lui, mais relèverait "bien sûr" le défi que représenterait le fait de se mesurer à Verstappen. "Je ne pourrais pas dire non à cette voiture. J'imagine qu'il faudrait accepter", s'esclaffe-t-il. "[Verstappen et la voiture] vont de pair. Ce serait évidemment un grand challenge. Comme on le sait, Max est un tueur et fait partie des plus rapides."

Sainz prend la défense de Hülkenberg

L'Allemand a en tout cas reçu le soutien de son ancien coéquipier Carlos Sainz, avec qui il faisait équipe l'an dernier chez Renault. Selon l'intéressé, il serait scandaleux que Hülkenberg se retrouve sans baquet. "Je pense que tout le monde sait ce que Nico apporte à la grille, je ne pense pas avoir besoin de m'expliquer en détail. Mais comme on le sait, en Formule 1, ce n'est pas toujours le talent ou ce dont on est capable en piste qui prédomine. Il y a beaucoup de choses qui peuvent être prises en compte, autres que le talent et la rapidité. C'est la seule chose qui puisse expliquer son absence, car si c'était question de vitesse et de talent, il devrait être sur la grille F1 tant qu'il veut", conclut Sainz.

Propos recueillis par Adam Cooper et Scott Mitchell  

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