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Hülkenberg fier d'avoir survécu aux pilotes payants

Alors qu'il dispute actuellement sa huitième saison en Formule 1, Nico Hülkenberg se félicite d'avoir résisté à la vague des pilotes payants pour s'installer durablement dans l'élite.

Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18

Manuel Goria / Motorsport Images

S'il n'est jamais parvenu à rejoindre un top team, Nico Hülkenberg a réussi à faire carrière en Formule 1 malgré l'absence de mécènes majeurs le soutenant.

Protégé de Williams dans sa jeunesse, Hülkenberg a fait ses débuts en F1 en 2010 après avoir été Champion d'A1 GP, de F3 Euro Series et de GP2 Series en l'espace de trois ans, mais a été évincé par la structure de Grove en raison de l'arrivée du fortuné Pastor Maldonado, malgré une éblouissante pole position au Brésil.

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Par la suite, l'Allemand a passé cinq ans chez Force India (dont 2011 en tant que pilote d'essais), entrecoupés d'une saison chez Sauber en 2013, avant de rejoindre Renault Sport F1 Team en 2017. Un parcours dont il est fier d'une part, mais également déçu, car il détient le record du nombre de Grands Prix sans podium avec 156.

"D'une certaine manière, c'est une prouesse", déclare Hülkenberg pour Motorsport.com. "Être encore là et avoir survécu, je pense que ça en dit long sur le pilote que je suis. En même temps, c'est aussi un peu pourri. Et chiant, vous voyez ? J'en veux davantage. Mais l'on sait qu'il faut avoir le bon timing, être dans la bonne voiture au bon moment."

"C'est pourquoi je suis ici : ma carrière n'est pas terminée. J'ai un très bon partenaire en Renault, et nous avons des objectifs et une vision en commun, c'est ce pourquoi nous travaillons et nous nous battons avec acharnement."

Selon Hülkenberg, sa carrière n'a réellement été menacée qu'une fois – lorsque Williams l'a écarté pour recruter Maldonado et qu'il n'a trouvé refuge que chez Force India en tant que pilote de réserve. Un poste qui lui a toutefois permis de garder le pied à l'étrier, avec 14 séances d'essais libres qui ont mené à un baquet de titulaire l'année suivante.

"Fin 2010, c'était le moment le plus dangereux, après ma première année, lorsque Williams ne m'a pas conservé", reconnaît-il. "Depuis, il y a eu des équipes qui accordaient plus de valeur au talent qu'à l'argent, ce qui m'a bénéficié."

Lorsque nous lui demandons s'il s'est jamais senti vulnérable, Hülkenberg répond : "Peut-être, oui, d'une certaine façon. Je n'ai jamais eu de soutien financier, ce pourrait être la cerise sur le gâteau, tandis que d'autres peuvent proposer ça. Mais comme je l'ai dit, j'ai dû le faire via mes performances et convaincre ainsi."

Nico Hulkenberg, Force India VJM07 Mercedes, devant Kimi Räikkönen, Ferrari F14T

Nico Hulkenberg, Force India VJM07 Mercedes, devant Kimi Räikkönen, Ferrari F14T

Photo de : Andrew Hone / LAT Images

Hülkenberg a failli signer chez Ferrari

Hülkenberg confirme par ailleurs être passé très près d'un accord avec Ferrari pour la saison 2014, alors que la Scuderia cherchait un remplaçant à Felipe Massa. Protégé de la marque italienne, Jules Bianchi demeurait trop peu expérimenté, et Nico Hülkenberg avait convaincu en dominant ses deux derniers coéquipiers, Paul Di Resta chez Force India et Esteban Gutiérrez chez Sauber. Or, le Cheval Cabré était finalement parvenu à mettre la main sur le Champion du monde 2007, Kimi Räikkönen.

"Cela avait l'air sérieux", révèle Hülkenberg. "Cela avait l'air bien parti. Il y a eu des négociations, il y a eu des contrats qui circulaient d'un avocat à l'autre, mais peu importe désormais. Au final, ça ne s'est pas concrétisé, et le reste, c'est de l'Histoire."

Propos recueillis par Oleg Karpov

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