Norris très critique des pneus, selon lui responsables du chaos
Selon Lando Norris, le manque d'adhérence des pneus tendres lors du Grand Prix d'Australie explique le chaos du troisième et dernier départ arrêté.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Alors que le peloton se dirigeait vers une arrivée tranquille au Grand Prix d'Australie, l'accident de Kevin Magnussen est venu semer le trouble. La direction de course a présenté le drapeau rouge et pris la décision de relancer l'épreuve pour deux tours, alors que plus des trois-quarts de la distance avaient été complétés et que, de ce fait, l'intégralité des points pouvaient être distribués.
Les règles sous drapeaux rouges permettent aux pilotes de changer de gommes librement, il était donc logique de voir les 16 hommes encore en lice avec les enveloppes rouges pour le troisième départ, qui a tourné à la farce avec de nombreux incidents distincts au premier virage.
Lando Norris a expliqué ce chaos par l'adhérence offerte par les pneus Pirelli, qui était selon lui particulièrement faible en raison d'une température inférieure à 70 degrés. "Je n'ai rien contre eux mais ceux qui prennent les décisions ne savent pas ce qui se passe dans la voiture. Nous avons des [pneus] tendres à 65 degrés et le manque d'adhérence sur la piste est indescriptible", s'est plaint le pilote McLaren.
"Les pneus ne fonctionnent pas sur cette surface avec cette température. C'est pourquoi vous avez vu tout le monde tirer tout droit dans le virage 1 et bloquer [les roues]... [Les pneus] n'ont littéralement pas d'adhérence donc vous devez freiner très tôt, ce qui cause le chaos et les incidents."
Norris est allé plus loin dans ses commentaires en laissant entendre que les pneus actuels des monoplaces, qui sont passés à une taille de 18 pouces l'an dernier, n'étaient pas au niveau de la Formule 1.
"Si l'on sentait que les pneus offraient un peu d'adhérence, je pense que l'on pourrait voir une bonne course sans chaos, maladresses et autres choses du genre", a-t-il ajouté. "C'est tout simplement difficile. Je ne dirais pas que tout le monde est gauche, vous roulez et il n'y a pas d'adhérence, c'est aussi simple que ça. Nous avons besoin de pneus qui nous offrent un peu plus d'adhérence et qui donnent l'impression qu'ils méritent d'être sur une Formule 1, au sommet du sport automobile. En ce moment, lors d'une journée comme celle-ci, c'est très mauvais."
Avec Matt Kew et Filip Cleeren
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