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Norris : L'envergure d'une écurie de F1, "c'est vraiment fou !"

S'il a eu deux années au sein du McLaren Young Driver Programme pour se préparer à la Formule 1, Lando Norris découvre cette saison l'élite en tant que titulaire : c'est une expérience forcément très différente de ce qu'il a connu par le passé.

Lando Norris, McLaren

Steven Tee / Motorsport Images

Lando Norris est l'un des cinq plus jeunes pilotes de l'Histoire de la Formule 1 et est également le plus jeune du plateau, né le 13 novembre 1999. Le Britannique a connu une ascension météorique des formules de promotion, remportant cinq championnats en trois ans au niveau F4, Formule Renault et F3, avant d'être vice-Champion de Formule 2 l'an passé. Norris a passé le plus clair de son temps chez Carlin Motorsport, avec des piges chez HHC Motorsport, Mücke Motorsport ou encore Josef Kaufmann Racing...

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Logiquement, ce sont des structures minuscules par rapport à McLaren, ses quelque 700 employés et son imposant Technology Centre. "C'est vraiment fou !" s'exclame le rookie anglais. "Surtout McLaren : tout est très beau et il y a énormément de gens, c'est haut de gamme par rapport à la majorité des écuries [de F1]. Chaque jour où je rentre dans l'usine, c'est toujours génial. J'ai discuté avec beaucoup de gens – des aérodynamiciens, des mécanos dans les différents ateliers, etc – et c'est toujours cool d'en savoir plus."

"C'est vrai que ça met un peu plus de pression en même temps, savoir que tous ces gens nous font confiance, à Carlos [Sainz] et moi, pour faire du bon travail. C'est une pression que je ressens de moins en moins, de manière positive. Pour la première course, je me disais qu'il y avait beaucoup de gens qui avaient des attentes. C'est pareil maintenant, mais je suis plus détendu de ce côté-là, et j'ai davantage confiance en mon propre pilotage, en ma capacité à faire du meilleur travail et à ne pas les décevoir."

Auparavant, Norris n'évoluait donc que dans des catégories monotypes où les possibilités de développement étaient très limitées voire nulles. Aussi a-t-il endossé "bien plus" de responsabilités en Formule 1. "Maintenant, avec Carlos, dès que je me plains de quelque chose, ils peuvent avoir une évolution dans trois, quatre ou cinq courses", souligne le pilote McLaren. "Si je n'y réfléchis pas de la bonne manière, si je ne décris pas ça de la bonne manière, ça n'aura qu'un effet négatif quand cette évolution arrivera. En F2, il n'y a pas d'évolutions, on fait des ajustements çà et là, mais c'est très loin du niveau de la F1. Beaucoup de choses que je dis cette année auront par ailleurs un gros impact l'an prochain. Il faut juste réfléchir un peu plus à l'effet sur le long terme."

La F1, plus facile que la F2 pour le physique

Pilote de petite taille (1,70 m) et quelque peu fluet, Norris a en tout cas dû muscler sa préparation physique au fil des années, mais la Formule 1 représente pour lui un certain répit grâce à la présence de la direction assistée, contrairement à la F2 par exemple.

"J'ai beaucoup souffert depuis le karting, vu la taille que je fais, et je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait faire [comme préparation physique] quand j'ai commencé le karting. J'ai donc souffert dans toutes les catégories : F4, F3, F2. Pas tant que ça en F2, mais j'ai dû rattraper un certain retard. D'une certaine manière, la F1 est plus agréable avec la direction assistée. La F2 est bien plus dure que la F1 physiquement, pour les bras et quasiment l'intégralité du corps", conclut Norris.

Propos recueillis par Scott Mitchell

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