Norris aimerait céder des essais aux jeunes loups de la F2

En Formule 2, mieux vaut savoir s'adapter et apprendre rapidement pour être compétitif. Lors de chaque meeting, les pilotes doivent composer avec une seule séance d'essais libres de 45 minutes, suivie par une séance qualificative de 30 minutes. Ils disputent ensuite deux courses, une de 120 kilomètres, une autre de 170 kilomètres avec un arrêt au stand.

La donne est la même en F3, à l'exception du fait que les courses se courent sur 40 minutes + 1 tour, puis 45 minutes + 1 tour. En moyenne, les quatre premières épreuves de la saison ont ainsi permis de parcourir une distance de 112,212 kilomètres chacune.

Cela représente un temps de piste assez maigre pour des pilotes qui sont en train de parfaire leur formation et leur science du sport automobile afin d'atteindre la Formule 1. Et dans un contexte où Stefano Domenicali a évoqué une éventuelle suppression des essais libres dans la catégorie reine du sport automobile, Lando Norris verrait d'un bon œil que ce temps de piste soit alloué aux formules de promotion.

"La Formule 2 et la Formule 3 ont des pneus horribles, qui durent à peu près un tour", souligne le vice-champion de Formule 2 2018, qui n'est pas passé par la FIA F3 (alors nommée GP3) auparavant. "J'imagine que comme à mon époque, quand on voit le coût de la participation à ce championnat [plus ou moins deux millions d'euros, ndlr] par rapport au nombre de tours qu'on peut faire, c'est absurde. C'est vraiment absurde. Quand on voit combien d'argent on dépense pour faire une catégorie junior de la Formule 1, juste pour se donner une chance d'être en Formule 1..."

"Alors leur donner plus de temps de piste, en espérant plus de pneus pour les essais – ils n'ont qu'un train de pneus pour les essais libres, ce n'est rien... Et ils n'ont qu'une seule séance d'essais libres, c'est horrible ! Bref, ce serait bien s'ils avaient plus de temps de piste. Je trouve que c'est vraiment une bonne chose si la Formule 1 donne ça aux jeunes pilotes."