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Lando Norris se sent plus à l'aise en F1 qu'en F2

Après une saison 2018 relativement compliquée en Formule 2, Lando Norris a été titularisé par McLaren en 2019 en Formule 1 et, paradoxalement, le Britannique s'y sent plus à l'aise.

Lando Norris, McLaren

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

La Formule 1 a beau représenter l'objectif final de toute carrière en monoplace, la discipline reine reste une catégorie à part. Et la réussite ou les difficultés rencontrées dans les formules de promotions ne s'y retrouvent pas forcément, pour autant que le pilote s'acclimate plus ou moins vite aux exigences et à l'environnement particuliers du grand cirque.

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Lando Norris est un exemple parmi tant d'autres. Considéré comme un favori au titre en Formule 2 l'an passé, le protégé de McLaren a rapidement déchanté et vu son compatriote George Russell prendre le commandement puis le titre. Même si Norris a terminé l'exercice au second rang, son parcours a été plus erratique et il n'a signé qu'un seul succès (lors de la toute première course) contre un total de sept pour le Champion.

Rapidement annoncé titulaire pour la saison 2019 de F1 au sein de l'écurie de Woking, le pilote au numéro 4 a montré en cette première partie d'année de belles dispositions et figure après dix courses à la neuvième position du classement pilotes, à égalité avec Daniel Ricciardo et 16 unités derrière son équipier Carlos Sainz. Autant dire que le contrat est plutôt rempli et que Norris s'inscrit peu à peu comme un pilote d'avenir mais aussi une figure rafraîchissante du paddock.

Pour autant, considère-t-il que la Formule 1 est plus facile à maîtriser que la Formule 2 ? "Ce n'est assurément pas plus facile et je ne veux pas me porter malheur, mais je me sens plus en confiance dans cette voiture et en F1", explique-t-il ainsi. "Pas seulement parce que ça se passe bien, car au tout début de la saison il était très difficile de réaliser un bon tour, mais j'ai senti que j'étais plus à l'aise dans la voiture en F1 par rapport à la F2."

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"Pas parce que c'est plus facile ou quoi, j'ai juste un meilleur feeling. Je pense qu'une partie de ça vient purement du fait que je me sens plus en confiance dans la voiture et que j'ai une meilleure idée des limites et de la manière de toujours être à cette limite. Mais ensuite, c'est une combinaison du travail avec l'équipe, [et] de la grosse préparation pour cette année."

Le jeune Britannique estime qu'un élément clé de cette transition aisée a été son travail avec McLaren dans l'identification des faiblesses à corriger à la fin de son parcours en catégories inférieures, à la fois sur la piste et en dehors. "Je pense que, me connaissant, je n'ai pas fait le meilleur travail l'an passé et je travaille sur ce point. Je suis sûr que tout le monde sait que je ne suis pas le plus heureux si je ne fais pas du bon boulot en qualifications ou en course. Je pense que me culpabiliser parfois et savoir que je ne suis pas heureux quand c'est le cas me fait travailler plus dur."

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