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Formule 1 GP de Bahreïn

Norris : McLaren "très loin" de la tête pour le moment

Très loin de pouvoir marquer des points au Grand Prix de Bahreïn, Lando Norris a affirmé que McLaren devait "repartir de zéro", la situation actuelle de son équipe étant assez préoccupante.

Lando Norris, McLaren MCL36

McLaren est tombé de haut au Grand Prix de Bahreïn, coup d'envoi de la saison 2022. En lutte pour la troisième place du championnat l'an passé, l'équipe britannique a dégringolé jusqu'en queue de peloton et rien n'indique que la situation s'améliorera très bientôt. Dimanche, sur le circuit de Sakhir, Lando Norris n'a pas pu capitaliser sur son départ en 13e place et a passé toute la course à lutter pour ne pas finir dernier. Classé quinzième, le Britannique a dressé un constat simple : McLaren est à sa place.

"C'est là où nous sommes, tout simplement", a lancé un Norris dépité. "Il faut que l'on s'y habitue un peu maintenant. Bien sûr, avec les dernières saisons, il y a beaucoup d'attentes au sein de l'équipe et chez ceux qui nous regardent. Nous ne sommes pas sur la bonne voie pour le moment, nous en sommes très loin. Pas juste un peu, très loin. Nous devons repartir de zéro et trouver des solutions. J'essaie d'en trouver, ça ne veut pas dire que nous serons sensationnels la semaine prochaine mais au cours des prochains mois, nous devons comprendre ce qui se passe et comment nous pouvons nous améliorer."

Si Mercedes a pu placer la voiture de Lewis Hamilton sur le podium, avec le "coup de pouce" de Red Bull, les équipes clientes de la marque à l'étoile ont eu beaucoup plus de mal à briller : McLaren, Aston Martin et Williams, les trois équipes motorisées par Mercedes, monopolisaient les six dernières places au drapeau à damier.

Norris a certes admis que la performance de son groupe propulseur pouvait être améliorée mais le pilote britannique a surtout pointé du doigt le manque d'appui, responsable selon lui des maux de McLaren. "Il y a quand même un [moteur] Mercedes en troisième et quatrième position [mais] nous ne sommes pas aidés, je pense que nous avons des difficultés sur ce point par rapport aux autres [équipes]. La fiabilité est bonne, j'imagine que c'est positif. Nous n'avons pas assez d'appui, le comportement [de la voiture] est donc très mauvais", a-t-il ajouté.

"La voiture et les pneus sont difficiles à optimiser, on ne peut pas faire fonctionner les pneus correctement et on ne peut pas tout avoir dans une bonne fenêtre de fonctionnement lorsqu'il n'y a pas d'appui. On sous-vire, on survire, il y a beaucoup plus de choses qui se passent et je pense que c'est ça le problème. Nous avons simplement besoin que moins de choses se passent. Il faut plus [d'appui] à l'arrière, plus à l'avant, c'est juste de l'appui [en plus], ça semble simple mais le problème est dur à régler."

Daniel Ricciardo, McLaren MCL36

Daniel Ricciardo, McLaren MCL36

Ricciardo ralenti par le COVID

Sur la touche lors des essais de pré-saison disputés à Bahreïn en raison d'un test COVID positif, Daniel Ricciardo a accusé le coup ce week-end. L'Australien a signé sa plus mauvaise performance en qualifications depuis le GP de Hongrie 2019 en réalisant le 18e chrono de la Q1, il a ensuite passé la majorité de la course à circuler dans les dernières positions du classement. Bien qu'il ait rapidement simulé une séance d'essais compte tenu des petites performances de sa voiture, Ricciardo a souffert des séquelles de son COVID pendant l'épreuve.

"J'adorerais vous mentir et dire que je me sens super bien, mais je l'ai certainement senti", a-t-il indiqué à ce sujet. "Même si j'oubliais le COVID et que je disais juste que j'ai passé cinq jours au lit, ça allait forcément compliquer le week-end. Il y a probablement les effets secondaires du COVID à ajouter. Ce n'est donc pas la course la plus simple que j'aie faite physiquement, mais j'ai quand même trouvé que j'étais capable d'évoluer à un niveau suffisamment haut. Je suis content d'avoir parcouru la distance de course et j'espère que ça sera plus facile à partir de maintenant."

Reste à savoir ce qu'aurait pu réaliser un Ricciardo des grands jours, lui qui s'est classé 14e du GP de Bahreïn. Mais selon lui, il n'aurait pas pu faire plus que son coéquipier, précisant : "Il faut que je prenne Lando comme référence, et il a évidemment montré être une très bonne référence l'an dernier J'ai regardé son tour en Q2 hier, et il n'a été suffisamment bon que pour la 13e place, mais le tour avait l'air relativement bon. Je pense qu'au moins sur ce circuit, c'était une véritable indication de notre rythme. J'adorerais dire que j'aurais peut-être pu trouver plus de temps si j'avais fait les essais, ceci et cela, mais je pense qu'il a fait un bon tour hier et que la voiture ne peut pas aller une demi-seconde plus vite en ce moment."

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