Ocon : "Il n'y aura aucun joker" dans une saison raccourcie
Esteban Ocon n'est pas contre l'organisation d'une saison de F1 raccourcie à cause de la pandémie due au coronavirus, et le Français souligne l'importance de ne pas abandonner des courses si elles sont en nombre réduit.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
La Formule 1 se dirige vers une raison nettement raccourcie à cause de la crise sanitaire du COVID-19. Sept Grands Prix ont déjà été reportés et trois ont été annulés à cause du confinement nécessaire pour réduire la propagation du virus, et l'incertitude règne quant à la suite de la saison, même si la F1 travaille sur la possibilité d'un lancement de saison en Autriche du 3 au 5 juillet, et que Silverstone et Barcelone visent aussi l'organisation d'un Grand Prix durant l'été.
Il semble inéluctable de vivre une saison nettement raccourcie, même si 15 à 18 GP sont pour le moment espérés. Pour Esteban Ocon, qui s'adressait à Sky Sports, ce format différent renforcera les pertes causées par un abandon : "Oui, c'est certain. Il n'y aura aucun joker, il n'y a pas de place pour des abandons. Ce sera très important de terminer toutes les courses, marquer tous les points disponibles et atteindre la ligne d'arrivée."
Charles Leclerc a quant à lui déclaré que si la saison est réduite en taille, les pilotes courront moins à l'économie et réfléchiront moins : "Si l'on a moins de courses, les gens voudront peut-être prendre un peu plus de risques. On pourrait avoir des surprises et ça pourrait être plus palpitant à regarder. Je suis sûr que Mercedes et Lewis [Hamilton] seront toujours les favoris, même si c'est un championnat à huit courses, il sera difficile de les battre. Mais il est probable que nous prenions un peu plus de risques, au moins en piste avec les dépassements ou dans les stratégies. Peut-être que ça paiera, peut-être que non."
L'autre question régulièrement soulevée par les discussions autour d'une saison raccourcie est celle de la légitimité du Champion du monde, avec moins de courses pour le couronner. Le règlement prévoit qu'il faut un minimum de huit courses pour attribuer les titres mondiaux, mais la longueur des dernières saisons amène le débat dans le cas d'une année 2020 à huit ou dix courses. Un débat qui n'a pas lieu d'être selon Sebastian Vettel, et Ocon se joint à l'avis du pilote Ferrari.
"Plus on peut faire [de courses], mieux ce sera pour le championnat", poursuit le Français. "Je suis d'accord que dix bonnes courses, si l'on peut faire ça voire un peu plus, seraient viables. Il y a assez de courses pour déterminer qui est le meilleur et qui ne l'est pas à la fin, et c'est pareil pour tout le monde. Tant que nous pouvons courir, je suis heureux."
Avec Jonathan Noble
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