Ocon n'est pas favorable à un DRS activable n'importe où
Alors que la FIA multiplie les initiatives pour augmenter l'influence du DRS et faciliter les luttes en piste, Esteban Ocon estime que le système actuel, qui limite son utilisation à quelques zones, est le bon.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, la FIA a expérimenté une troisième zone DRS qui couvrait une partie de la ligne droite de départ/arrivée mais aussi le premier virage et le petit bout droit amenant vers le virage 2.
Ainsi, pour la première fois depuis 2011 et l'année de l'introduction du système de réduction de la traînée – qui permet de réduire le niveau d'appui de l'aileron arrière et donc de la vitesse de pointe en relevant le flap supérieur –, les pilotes avaient la possibilité de tenter de passer un virage en utilisant le DRS.
Un choix audacieux mais risqué qui a débouché sur plusieurs sorties de piste tout au long du week-end de Silverstone, avec Romain Grosjean en essais libres et Marcus Ericsson en course. D'ailleurs, les deux hommes ont expliqué à l'époque qu'ils n'avaient pas précisément décidé de tenter le coup, seulement qu'ils n'avaient pas réussi à atteindre le bouton en raison des nombreuses bosses à l'entrée du virage.
Toujours est-il que la décision de mettre en place une telle zone DRS, au moment où celles-ci se multiplient cette saison pour essayer de faciliter les luttes en piste, a fait parler. Quand il lui est demandé s'il fallait laisser aux pilotes la totale liberté d'ouvrir le DRS, comme en 2011, Esteban Ocon se montre d'ailleurs assez réticent. "Non, parce qu'avant il s'agissait d'un DRS plus petit, vraiment, désormais il est gros."
Et il le sera encore plus en 2019, car la réglementation prévoit des ailerons arrière plus larges et plus profonds, ce qui va donc entraîner une augmentation de la taille du flap amovible et améliorer l'efficacité du dispositif.
"Je pense que nous avons déjà vu à Silverstone son effet, je pense que même les voitures rapides n'ont pas réussi à l'ouvrir dans le virage 1, et c'est assez déroutant quand vous n'avez pas d'appui à l'arrière et que la voiture est assez mobile, et on peut tout perdre soudainement."
"Je pense que la façon dont c'est fait actuellement est bonne. Bien sûr, il faut que les pilotes actuels soient un peu plus courageux pour prendre un virage s'il y est autorisé. Mais de toute façon ça ne concernait vraiment que ce virage, ce n'est pas vraiment possible ailleurs."
Avec Edd Straw et Valentin Khorounzhiy
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