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Ocon - Les erreurs vont coûter plus cher avec les F1 2017

À l’aube de la saison 2017 de Formule 1, Esteban Ocon estime que les nouvelles monoplaces puniront plus les erreurs que leurs devancières.

Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10

Photo de: XPB Images

Esteban Ocon, Force India VJM10
Esteban Ocon, Sahara Force India F1 Team
Esteban Ocon, Force India VJM10
Esteban Ocon, Force India VJM10
Esteban Ocon, Force India VJM10
Esteban Ocon, Force India VJM10
Esteban Ocon, Force India VJM10
Esteban Ocon, Force India VJM10
Esteban Ocon, Force India VJM10
Esteban Ocon, Force India VJM10

Les F1 version 2017 ont déjà démontré lors des essais hivernaux que l’objectif envisagé d’être quatre à cinq secondes plus rapides au tour par rapport à 2015 était rempli et que le potentiel de ces voitures était sans aucun doute plus important. Beaucoup s’attendent à ce que des records tombent grâce à l’augmentation sensible de l’appui aérodynamique couplée à un moteur qui demeure impressionnant en termes de vitesse pure.

Mais, en parallèle, avec des Formule 1 qui seront plus proches de la limite, notamment en virage, les erreurs auront certainement une incidence plus importante à défaut d’être plus nombreuses. C’est en tout cas l’opinion d’Esteban Ocon.

"Plus d’erreurs, non. Mais des erreurs qui vont coûter cher, oui", explique-t-il, interrogé par Motorsport.com. "Rattraper la voiture est plus difficile, donc on peut sortir. Alors qu’avant, on avait une glisse et on pouvait la rattraper. Cette année, c’est plus difficile."

Les voitures sont tellement plus grandes et larges que le survirage survient soudainement une fois la limite de la voiture atteinte. "On va tellement vite dans les virages, pour trouver la limite ; c’est déjà difficile d’y être. Et quand on commence à perdre la voiture, la voiture est plus lourde, évidemment."

"Les pneus, surtout, sont plus larges, donc quand on commence à perdre la voiture, la rupture est plus importante qu’avant. Cela a surpris certains pilotes lors des essais hivernaux. D’un autre côté, c’est physique, et en course on peut pousser plus. Donc, l’un dans l’autre, je pense que c’est plus difficile à piloter sur le plan physique. Mais je ne pense pas qu'ensuite ce soit plus dur à piloter sur un tour normal."

Bien plus rapides

De son côté, Daniel Ricciardo pense que les F1 sont de retour à un niveau où elles imposent le respect, les vitesses de passage en virage étant sensiblement différentes. "C'est mieux. Les virages à haute vitesse sont ce que l'on aime le plus. C'est là que les F1 font la différence par rapport aux autres catégories : la vitesse en virage."

"La vitesse en ligne droite est importante mais il y a des voitures qui vont plus vite en ligne droite que nous, [telles que] les dragsters et tout cela. Donc nous sommes connus pour nos capacités en virage."

"À Barcelone, [dans le] virage 3, nous avons une vitesse qui est au minimum 40 km/h plus rapide que l'année dernière, donc on passe de 220 à 260 km/h. C'est une grande différence et c'est plus amusant, c'est sûr."

"Je pense qu'en tant que spectateur, quand on dépense de l'argent pour voir une course et que l'on nous voit prendre les virages à ces vitesses, je pense que l'on en a plus pour son argent. C'est une bonne expérience."

Avec Jonathan Noble

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