Maître gestionnaire, Ocon fait sauter le record de Chilton
La régularité du Français a payé une énième fois cette saison, avec une nouvelle arrivée dans les points lors du Grand Prix des États-Unis.
Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10, Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10
Andrew Hone / Motorsport Images
Poussé dans ses retranchements lors des qualifications, en raison d'une migraine handicapante, Esteban Ocon avait retrouvé une forme physique plus rassurante dimanche à Austin. Suffisant pour que le Français se lance à l'abordage de Kimi Räikkönen à l'extinction des feux, même si la Ferrari a logiquement repris le dessus un peu plus tard.
Dans sa course devenue habituelle pour prendre la place de "meilleur des autres", le pilote Force India s'est montré solide et a surtout affiché une gestion de course payante. Car pour résister aux assauts de la Renault de Carlos Sainz en fin de course, il fallait des pneus encore efficaces. Dans le domaine, l'élève Ocon a fait la leçon au maître Pérez, son coéquipier puni pour son impatience en début de deuxième relais.
Voyant Sainz grossir dans ses rétroviseurs, le Mexicain avait demandé une inversion des positions à son équipe, en vain. Lui a craqué devant le nouveau pilote Renault, pas Ocon, même si ça n'est pas passé loin... Le pilote tricolore conclut ainsi une nouvelle épreuve dans les points, et s'offre également le record du début de carrière le plus "fiable", avec 26 Grands Prix disputés et autant de drapeaux à damier salués. La précédente référence appartenait à Max Chilton, tandis que la plus longue série en milieu de carrière reste pour le moment la propriété de Nick Heidfeld (33).
Pour Ocon, c'est un dimanche satisfaisant qui s'achève, avec huit points supplémentaires au compteur et un ascendant pris sur son coéquipier, au moins temporaire, tandis que le pacte de non-agression est toujours en vigueur.
"Ca n’allait pas encore super ce matin, je n’avais pas encore complètement récupéré", admet-il au micro de Canal+. "La course, ça a été, j’ai pris assez de médicaments pour, je pense, être complètement shooté (rires). Non, du coup ça allait pendant la course, je me suis senti bien et lucide, donc plutôt content sur ce point là. Il s’en est fallu de peu car au début on a eu un problème et on ne pouvait pas partir si ça n’était pas réparé. On a eu de la chance avec la nouvelle procédure, il y a eu un peu plus de temps. Les mécanos ont fait un super boulot, les ingénieurs aussi, pour que l’on puisse partir. Ensuite il y a eu une super course, avec une voiture solide encore."
"Je suis constant. C’est bien, je prends toute l’expérience possible sur chaque piste, et à chaque fois j’apprends quelque chose de plus. Si je n’avais pas économisé les pneus au moment où Sergio était derrière moi, j’aurais fini comme lui, je me serais fait doubler, j’aurais été ralenti à la fin. C’est ce qui m’a sauvé, d’avoir gardé les pneus pour la fin. De toute façon la règle est toujours en place : pas de dépassement entre coéquipiers."
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