Ocon : "Ce qui nous manque, c'est plus de budget"
Onzième des qualifications du Grand Prix de France, Esteban Ocon rappelle que les moyens de développement de Force India restent limités.
Photo de: Manuel Goria / Motorsport Images
Dans un week-end où Force India est plutôt à la peine par rapport aux deux derniers Grands Prix, Esteban Ocon n'est pas passé loin malgré tout de se hisser en Q3. Le Français a finalement été la victime du héros du jour, un certain Charles Leclerc, qui lui a subtilisé sa place dans le top 10 pour seulement vingt petits millièmes de seconde.
"Je suis content de la manière dont on a développé la voiture depuis hier, le vendredi n'était pas simple, un tête-à-queue et un problème technique, donc on est arrivé un peu aveugles aujourd'hui", relativise Ocon. "Je suis content de mon tour, qui était à la limite, on n'aurait pas pu faire beaucoup mieux."
Onzième sur la grille de départ, le Français assure ne pas être "contrarié" compte tenu des trois séances d'essais libres ayant précédé ces qualifications. La satisfaction est à trouver dans le fait d'avoir devancé son coéquipier de deux positions, et peut-être aussi dans les options stratégiques qui pourraient s'offrir à lui avec un libre choix de pneus pour le départ du Grand Prix.
"Contrarié, non, après un vendredi difficile on a redressé un peu la barre", insiste Ocon au micro de Canal+. "C’était super serré entre la Q3 et là où on est. Je suis devant mon coéquipier, je sentais bien la voiture. Ce qui nous manque maintenant c’est plus de budget, plus de grip... C’est comme ça qu’on va vite en F1. On verra demain. On est 11e donc les premiers à pouvoir choisir les pneus, on a une grosse vitesse en ligne droite pour doubler. On va pousser pour marquer des points."
Treizième sur la grille, Sergio Pérez dresse quant à lui un constat un peu plus amer, et regrette surtout l'absence de réussite sur le plan de la météo. Le Mexicain aurait signé pour un peu plus de pluie, ce qui aurait offert des conditions plus propices à la VJM11 sur le tracé du sud de la France mais surtout validé le fait d'avoir fait un premier run très tôt.
"On a eu de la malchance, on s'attendait à plus de pluie à la fin, donc on a fait notre run assez tôt, avec un seul tour sur le pneu", explique-t-il. "La pluie n'est pas venue donc ça ne nous a pas aidés. J'ai réussi à améliorer avec mon vieux train de pneu à la fin mais ils étaient en trop mauvais état. On est sûr que le problème d'hier [avec une roue qui s'est détachée] ne se reproduira pas, ils travaillent dur pour régler le problème, et on ne s'attend pas à ce qu'il revienne."
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