Ocon : "Renault compte beaucoup sur moi et ça me plaît"

Les deux parties ont scellé leur destin sportif pour les saisons 2020 et 2021, tandis que l'avenir F1 de Nico Hülkenberg, qu'Ocon remplacera, est encore inconnu.

Esteban Ocon, Renault F1 Team

Esteban Ocon, Renault F1 Team

Renault F1

Deux saisons sûres (2020-2021) avec Renault, une option en place pour plus : la carrière F1 d'Esteban Ocon prend une nouvelle dimension, alors que le Français, qui avait manqué de peu ce même volant Renault l'an dernier quand Daniel Ricciardo lui avait été préféré, peut compter sur un volant de titulaire et de la sérénité pour faire partie des plans de développement de l'écurie franco-anglaise et du passage de l'équipe d'usine d'une saison de transition à l'introduction des nouvelles règles 2021.

Un environnement que le Normand a hâte de rejoindre, comme il l'explique au micro de Canal+ : "Très, très heureux, c’est vraiment une énorme opportunité d’être pilote Renault, de travailler avec un constructeur aussi grand, qui a gagné des titres par le passé. L’équipe me fait confiance donc j’ai vraiment hâte de commencer."

Les conditions dans lesquelles se trouve l'écurie n'ont rien à voir avec celles de l'environnement Mercedes, qui alloue les plus grandes ressources du plateau F1 à son programme et domine la discipline depuis le début de l'ère hybride. Après le Grand Prix de Belgique (13e manche du championnat), Renault pointe au sixième rang du championnat constructeurs, à huit points de Toro Rosso (51 pts), mais avec Racing Point, Alfa Romeo et Haas en embuscade. McLaren, qui occupe la quatrième place représentant l'objectif initial avoué de Renault, est déjà hors de portée (82 pts). C'est donc cette ascension retardée qu'Ocon a pour mission d'accompagner, avec un état d'esprit de positivité dont on a bien compris que Renault a fort besoin, à l'heure où Nico Hülkenberg se posait des questions légitimes sur le projet compte tenu du calendrier initialement établi par le management.

Lire aussi :

"Ce n’est pas une pression, et ça me plaît comme projet. De construire quelque chose. J’arrive, ils comptent beaucoup sur moi et ça j’adore. Faire progresser une équipe, continuer, prendre les échelons et faire de mieux en mieux, c’est ça que j’aime : toujours progresser et ne jamais faire un pas en arrière. Comme je l'ai dit, j’ai hâte de commencer. Ça va être beaucoup de travail, forcément, on ne va pas s’attendre à gagner des courses tout de suite, ni à faire des podiums tout de suite, mais c’est l’objectif d’en faire à un moment et de progresser."

Dans cette aventure, Ocon sera aligné pour sa première année aux côtés de l'un des plus solides pilotes de la grille en la personne de Daniel Ricciardo. "C’est top ! Se comparer à un pilote comme Ricciardo, qui est l’un des mieux notés du paddock, c’est une grande chance pour moi", apprécie Ocon. "Je veux me mesurer avec les meilleurs pilotes du monde."

Lire aussi :

Pleinement concentré sur Renault

Aussi accompagné qu'il ait été par Mercedes dernièrement, c'est bien Valtteri Bottas qui a été choisi pour assurer la continuité du line-up établi avec Lewis Hamilton dans l'équipe championne du monde. Ocon revient finalement pleinement dans le giron qui était le sien avant d'intégrer le programme du constructeur allemand. "Je suis pilote Renault. C’est bien sûr très important que je sois complètement dédié à l’équipe. Je suis toujours managé par Mercedes, mais c’est complètement différent. Quand je suis chez Renault, je travaille pour Renault, je suis complètement dédié. On ne me loue pas, ce n’est pas comme ça. Forcément, entendre autant de choses d’Alain [Prost]... moi je bois ses paroles ! Quand je l’ai au téléphone je n’ai pas envie de raccrocher, j’ai toujours envie qu’il me donne des conseils parce qu’apprendre de lui, travailler avec lui, ça va me faire encore progresser et je pense que ça va être la clé, de bien l’écouter."

"J’ai hâte de commencer à travailler avec cette équipe que je connais depuis très, très longtemps. Je suis arrivé à Enstone je ne parlais pas un mot d’anglais, c’était en 2010, je pesais 40 kg et je ne suis toujours pas très lourd mais c’était encore pire à l’époque ! Je connais bien l’équipe. Forcément, beaucoup de choses ont changé, il va falloir me réhabituer et apprendre à travailler avec les nouvelles personnes, mais j'ai hâte de me retrouver face à ce challenge."

Lire aussi :

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Norris : La sécurité est "tenue pour acquise" par les pilotes
Article suivant Kubica et Latifi parmi une "poignée" d'options Williams pour 2020

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France