Ocon a découvert une Renault qui "semble bien née"
À l'issue d'une première matinée de roulage ponctuée de 65 tours à Barcelone, Esteban Ocon a livré ses premières impressions au sujet de la Renault R.S.20.
Esteban Ocon, Renault R.S.20
Mark Sutton / Motorsport Images
Après un premier avant-goût lundi dernier lors d'un shakedown limité à 100 km, Esteban Ocon a découvert davantage la Renault R.S.20 à Barcelone ce mercredi. Le Français était en piste ce matin, avant que son coéquipier Daniel Ricciardo ne prenne le relais pour l'après-midi, et les premières impressions sont bonnes. "La voiture se comporte très bien pour un début, elle semble bien née", souligne-t-il. "Elle est prévisible. Je crois que c'est une base solide pour commencer."
La base est bonne pour entamer un travail studieux d'autant plus important qu'Ocon, absent des Grands Prix en 2020, doit tout de même retrouver le rythme. "J'ai essayé d'avoir un premier ressenti", décrit-il pour résumer sa matinée. "Je pilote, j'essaie aussi de me dérouiller. Ça fait un moment que je n'ai pas réellement piloté une voiture avec quelqu'un à côté de moi qui a des références, etc. J'essaie juste de retrouver le rythme. C'est important de faire des chronos corrects pour sentir comment réagit la voiture en conditions de course ou en conditions de tests."
Pas question de s'emballer outre-mesure sur le plan de la performance, l'essentiel est ailleurs. En estimant que la R.S.20 est bien née, Ocon insiste sur l'absence en premier lieu de problème majeur et sur la situation de départ saine pour préparer le développement. "Parfois, quand on monte dans une voiture, on se dit 'ah', et il y a un problème que l'on essaie de résoudre pendant tout l'hiver", explique-t-il. "Il n'y a rien de tout ça pour le moment. Ça semble plutôt sain. Mais ce n'est que la première matinée. Il faut attendre et voir comment ça évolue pendant les essais."
Quant à la prise de risque, elle sera nécessaire malgré le devoir de ne pas commettre l'irréparable sortie de piste qui coûterait un temps de roulage précieux. "Il faut toujours pousser la voiture", insiste Ocon. "Nous avons eu une bonne discussion avec Cyril [Abiteboul] et Alain [Prost] à ce sujet. C'est important de pousser la voiture pour avoir de bonnes références et être prêt, mais aussi pour avoir des données correctes afin d'améliorer la voiture. On ne peut pas faire de compromis comme ça. Il faut toujours attaquer comme s'il y avait encore du temps à trouver, et j'espère qu'il n'y aura pas d'erreurs."
Cinquième de la matinée, le pilote tricolore a également pu constater la chute annoncée des chronos en raison de la stabilité réglementaire. "C'est dur de comparer mais le grip qu'il y a actuellement, je ne l'ai jamais ressenti auparavant", assure-t-il. "Je ne sais pas si c'est la piste, mais franchement, c'est rapide. J'ai piloté lundi pour une journée de tournage. Je dois dire que c'est impressionnant avec ces nouvelles voitures. Je n'étais jamais passé si vite dans certains virages auparavant. C'est vraiment excitant. Ça va aller de plus en plus vite. Nous allons probablement battre tous les records cette année au niveau des chronos."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires